
Par Ferhat Mehenni
Depuis l’élection d’Abdelmadjid Tebboune en décembre 2019, l’Algérie traverse une période de répression politique qui dépasse ce qu’elle a connu sous Boumédiène, Chadli ou encore Bouteflika. Une répression qui s’immisce dans les moindres détails de la vie, déchirant les familles, muselant les voix dissidentes, et emprisonnant les individus pour leurs opinions.
C’est ce que documente avec clarté « La Radio de ceux qui n’ont pas de voix ». En parallèle à cette répression, le régime mobilise une cohorte d’idiots pour chanter ses louanges et justifier ses crimes et ses graves violations des droits et libertés, y compris la torture et les condamnations arbitraires. Depuis fin juin 2021, ce sont 13 000 Amazighs (Kabyles) qui ont été arrêtés, 100 000 interdits de quitter le territoire national, en plus de dizaines de condamnations à mort prononcées sans preuve, et de centaines de morts causées par des incendies déclenchés dans le cadre d’opérations militaires.
Les procédures douanières en Algérie sont devenues de véritables pièges tendus à toute personne soupçonnée de sympathie envers la Kabylie. C’est une folie répressive exercée par un régime sans cap, dirigé par un homme sans autorité ni culture.
Un cauchemar qu’il faut faire cesser au plus vite, pour que l’injustice prenne fin, que les prisonniers soient libérés et retrouvent leurs familles. Pour bâtir un avenir de paix et de liberté pour tous, la Kabylie doit recouvrer son indépendance en tant que nation libre.