L’acheminement de cette aide, constituée de 40 tonnes de produits alimentaires de première nécessité, de médicaments de soins d’urgence et de couvertures, est une fois de plus l’expression éloquente de la solidarité sincère et perpétuelle du Royaume avec le peuple palestinien.
Acte à forte charge symbolique, l’initiative royale intervient alors que les agressions israéliennes prennent de l’ampleur dans les territoires palestiniens, en particulier à Al-Qods Al-Charif, dans la bande de Gaza et en Cisjordanie occupée.
Elle a été lancée dans le droit d’une longue tradition de solidarité et une ligne de conduite consacrée au plus haut niveau de l’État, quelques jours après la réunion des ministres arabes des Affaires étrangères qui ont salué le rôle du Comité Al-Qods, présidé par SM le Roi, dans la protection de la ville sainte et en soutien à la résistance du peuple palestinien, mettant en avant l’importance des efforts déployés par l’Agence Bayt Mal Al-Qods Acharif à cet effet.
Ce geste de cœur traduit la fibre humaniste et les pratiques humanitaires ancrées dans l’histoire du Royaume, dont la culture de partage et de générosité fait partie intégrante. Très attentifs aux souffrances et drames des Palestiniens, les Marocains, sur Hautes instructions de SM le Roi, Amir Al-Mouminine, répondent chaque fois à l’appel de foi et de devoir en faveur du soutien de leurs frères dans la bande de Gaza, en Cisjordanie et à Al-Qods occupée.
Fidèle au legs de ses illustres prédécesseurs, le Souverain se porte ainsi garant de la pérennisation de la tradition louable d’être constamment du côté des Palestiniens, victimes d’injustices
Expédiée par des avions des Forces Armées Royales, l’aide humanitaire marocaine vient rappeler également, si besoin est, le rôle pionnier et de premier plan que joue le Royaume dans la préservation de l’identité d’Al-Qods Acharif et dans la recherche d’une solution pacifique au conflit.
Le Maroc avait dénoncé, dans les termes les plus fermes, les violences perpétrées dans les territoires palestiniens occupés, et dont la poursuite ne mène qu’à creuser le fossé, renforcer les rancœurs et éloigner d’autant les chances de paix dans la région.
Plaçant la cause palestinienne au sommet de ses préoccupations, le Royaume reste fidèle à son attachement à la réalisation de la solution des deux États, vivant côte-à-côte dans la paix et la sécurité, passant par la création d’un État palestinien dans les frontières du 4 juin 1967, avec Jérusalem Est pour capitale.
Les ministres arabes des Affaires étrangères ont décidé de mettre sur pied un comité ministériel arabe, composé du Maroc, de la Palestine, de la Jordanie, de l’Égypte, de l’Arabie Saoudite et du Qatar, chargé de s’activer à l’international pour inciter les membres permanents du Conseil de sécurité et d’autres pays influents à prendre des actions concrètes pour stopper les politiques et mesures israéliennes illégales dans la ville d’Al-Qods occupée.
Le Royaume avait réitéré son rejet catégorique de toutes les violations et mesures unilatérales affectant le statut juridique d’Al-Qods Acharif et les droits légitimes du peuple palestinien frère à réaliser ses aspirations à la liberté et à l’indépendance.
SM le Roi Mohammed VI, en Sa qualité de Président du Comité Al-Qods, continuera de défendre le statut spécial d’Al-Qods et le respect de la liberté de pratiquer les rites religieux pour les adeptes des trois religions monothéistes, a affirmé le ministre des Affaires étrangères, de la coopération africaine et des MRE, Nasser Bourita, dans son intervention devant la réunion d’urgence des chefs de la diplomatie arabes.
« Le Souverain ne ménagera aucun effort pour protéger le caractère islamique de la ville sainte, préserver le caractère sacré de la mosquée Al-Aqsa et défendre l’identité historique de cette ville en tant que terre de coexistence entre les religions monothéistes », a-t-il ajouté.
Le ministre a, de surcroît, passé en revue les efforts déployés par l’Agence Bayt Mal Al-Qods Acharif, sous les Hautes Orientations de SM le Roi, pour soutenir la résistance des Maqdissis, que ce soit par le biais de ses programmes annuels, ses projets ou de son aide humanitaire dans les domaines éducatif, social et de santé.