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Campagne de désinformation visant les ports marocains… Quand les rumeurs deviennent une arme dans la bataille des corridors maritimes

ALDAR / Iman Alaoui

L’année 2025 a été marquée par une intensification notable des attaques médiatiques organisées contre les ports marocains, menées par des plateformes liées à des agendas étrangers et s’appuyant sur des relais locaux à orientation idéologique afin de donner une légitimité factice à leurs récits.

Cette campagne s’inscrit dans un contexte de transformations majeures du commerce mondial, où de grandes compagnies maritimes internationales, au premier rang desquelles « Maersk », ont décidé de transférer des opérations clés des ports espagnols vers leurs homologues marocains, notamment le port Tanger Med et le port de Casablanca. Ce choix a renforcé la position du Maroc comme un hub logistique maritime, terrestre et aérien reliant l’Afrique à l’Europe et au reste du monde.

Ce repositionnement stratégique a ouvert la voie à de vastes partenariats économiques, tout en excluant certains acteurs régionaux de la compétition. La riposte a pris la forme de campagnes de désinformation médiatique accusant les ports marocains de faire transiter des cargaisons d’armes à destination d’Israël. Or, ces allégations n’ont pas résisté aux faits : plusieurs médias internationaux, y compris des journaux espagnols, les ont catégoriquement démenties, tandis que « Maersk » a confirmé que ses activités respectent les lois internationales et n’incluent aucun transport d’armes de combat vers des zones de conflit.

Fait marquant, ces narratifs fallacieux ont exploité la sensibilité populaire autour de la cause palestinienne afin de dresser l’opinion publique contre les réalisations marocaines dans le domaine du transport maritime. Pourtant, la réalité montre que les États-Unis et Israël n’ont nul besoin des ports marocains pour faire transiter du matériel ou des pièces de rechange, disposant déjà de dizaines d’itinéraires alternatifs à travers le monde.

En substance, il s’agit d’une tentative manifeste de freiner l’ascension du Maroc en tant que concurrent solide dans le domaine des services logistiques et des corridors maritimes, en transformant la rivalité économique en une bataille de propagande, où les rumeurs sont utilisées comme une arme pour brouiller les perspectives et ternir les acquis de la Royaume sur les plans régional et international.

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