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Les appels se multiplient au sein des cercles politiques et des centres de réflexion stratégique aux États-Unis pour inscrire le Front Polisario sur la liste des organisations terroristes étrangères, en raison de son implication dans des activités menaçant la sécurité régionale et internationale, et mettant en péril les intérêts américains et occidentaux, notamment en Afrique du Nord et dans la région sahélo-saharienne.
Selon un rapport publié par le Hudson Institute, le Polisario n’est plus simplement un mouvement séparatiste, mais s’est transformé en une milice armée ayant recours à la violence, à la propagande et à l’endoctrinement idéologique pour attiser les conflits. Il s’appuie sur l’environnement fermé des camps de Tindouf, devenus des foyers de mobilisation et de recrutement illégaux, à l’abri des regards de la communauté internationale.
L’analyse souligne que le Polisario représente une menace directe pour les intérêts des États-Unis en Afrique du Nord et dans le Sahel, en exploitant le chaos sécuritaire et en s’alliant à des réseaux criminels transfrontaliers, notamment le trafic d’armes et la facilitation de la circulation de combattants extrémistes à travers le Sahara. Cette dynamique dangereuse fait du Polisario un acteur majeur dans l’instabilité régionale, suscitant l’inquiétude constante de Washington et de ses alliés européens.
Des experts en sécurité avertissent que l’indulgence face aux agissements du Polisario pourrait mener à la répétition de scénarios alarmants déjà observés dans d’autres régions du monde, où des groupes armés laissés impunis se sont transformés en menaces internationales difficiles à contenir.
Dans ce contexte, certains analystes américains misent sur l’ancien président Donald Trump, connu pour sa fermeté envers le terrorisme et les séparatistes, pour corriger cette lacune en désignant officiellement le Polisario comme organisation terroriste – une mesure jugée non seulement nécessaire, mais aussi tardive, au vu des antécédents du groupe dans l’alimentation du chaos armé et des atteintes à la sécurité des civils.
L’un des aspects les plus préoccupants soulevés par le rapport concerne l’utilisation des camps par le Polisario comme couverture pour des activités illégales. Les réfugiés sahraouis retenus à Tindouf sont privés de liberté d’expression et de mouvement, et sont instrumentalisés comme levier politique et humanitaire dans un conflit qui épuise la région depuis des décennies. Cette exploitation va à l’encontre des principes humanitaires et révèle la nature du Polisario, qui n’hésite pas à sacrifier la dimension humaine au profit de ses objectifs militaristes.
Il est temps d’affronter la réalité du Polisario : une organisation aux caractéristiques terroristes, opérant hors de tout cadre légal, et représentant une menace sérieuse pour la stabilité d’une région hautement sensible. Sa désignation comme organisation terroriste n’est pas seulement une démarche juridique, mais une nécessité stratégique pour la protection de la sécurité régionale et internationale, et pour contenir des milices qui prospèrent dans le chaos et commercialisent la souffrance des innocents.
