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L’Algérie perd son influence en Afrique… Comment le régime de Tebboune et Chengriha est-il devenu indésirable?

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En signe évident du déclin de la position de l’Algérie au sein de l’Union africaine, le régime de Tebboune et Chengriha a échoué à obtenir un siège au Conseil de paix et de sécurité. Cela a conduit à la vacance du siège de l’Afrique du Nord, l’Algérie n’ayant pas réussi à recueillir les deux tiers des voix requises.

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Cet échec n’est pas passé inaperçu et a suscité une vague de commentaires au sein des milieux africains. L’un des plus marquants était une remarque ironique affirmant : « Plus personne n’aime l’Algérie maintenant ! »

Ce qui distingue cette évolution, c’est que le rejet est venu de l’intérieur même du continent africain. De nombreux pays considèrent désormais l’Algérie comme un partenaire peu fiable. Cette transformation n’est pas surprenante, compte tenu des relations tendues qu’Alger entretient avec plusieurs États africains, ainsi que de la faiblesse de sa stratégie diplomatique et économique par rapport à des pays comme le Maroc, le Nigéria et l’Éthiopie, qui ont renforcé leur influence grâce à des initiatives économiques et des partenariats stratégiques solides.

Pendant des années, l’Algérie a misé sur son discours historique de défenseur des causes africaines, mais elle n’a pas su le traduire en une influence réelle sur le continent. Cette faiblesse est accentuée par ses crises internes, allant de l’instabilité politique à un déclin économique sévère. Tous ces facteurs ont poussé les pays africains à rechercher des partenaires plus fiables, ce qui s’est reflété dans le vote qui a privé l’Algérie de son siège quasi permanent au Conseil de paix et de sécurité.

La perte de ce siège pourrait marquer le début d’une nouvelle phase d’isolement pour l’Algérie en Afrique, à moins qu’elle ne revoie sa politique diplomatique et ses investissements avec une approche plus efficace. Mais avec les changements rapides au sein de l’Union africaine, il semble que le continent s’oriente vers la formation de nouvelles alliances… dont l’Algérie pourrait ne pas faire partie.

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