Par : Ferhat Mehenni*
L’infiltration des services algériens au sein des institutions et organisations politiques françaises a porté ses fruits. En effet, certains élus, journalistes, commentateurs et partis de gauche se sont engagés à défendre ce qui ne peut être défendu : les violations graves des droits humains en Algérie, dont l’arrestation de Boualem Sansal n’est qu’une petite partie de l’iceberg répressif.
Si cette bataille médiatique et idéologique venait à remporter une victoire pour l’Algérie contre la France, ce serait cette même gauche, dont la position est jugée enfantine, qui en porterait les conséquences. Justifier l’arrestation de Boualem Sansal ou défendre le droit des influenceurs à diffuser des discours de haine et à inciter à la violence en France, dans le but de protéger un régime algérien criminel, témoigne d’une négligence grave.
Quant aux Kabyles, qui endurent des souffrances indicibles dans un silence assourdissant, elles lancent un appel ardent pour défendre l’État de droit que représente la France, face à un régime algérien considéré comme un État voyou depuis 1962.
*Président du Mouvement pour l’Autodétermination de la Kabylie et du Gouvernement provisoire