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Visite de Nasser Bourita à Skopje : le Maroc approfondit la dynamique de soutien à la marocanité du Sahara vers les Balkans occidentaux

Par: Meryem Hafiani – ALDAR

La visite du ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, à Skopje, capitale de la Macédoine du Nord, s’inscrit dans le cadre d’une dynamique diplomatique ascendante conduite par le Maroc avec constance, visant à renforcer le soutien à la marocanité du Sahara et à élargir la reconnaissance de l’initiative d’autonomie comme unique solution réaliste au conflit régional artificiel. Cette nouvelle étape constitue la continuité de la tournée européenne effectuée par Bourita en avril dernier, laquelle a consolidé les positions pro-marocaines sur le Vieux Continent, et qui s’étend désormais aux pays des Balkans occidentaux.

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Cette dynamique, impulsée par Sa Majesté le Roi Mohammed VI – que Dieu l’assiste –, est devenue le pivot des mouvements diplomatiques internationaux autour de la question du Sahara marocain. Depuis le début de l’année 2025, cet élan s’est renforcé avec une série de prises de position marquantes, notamment la décision du Ghana de retirer sa reconnaissance de la pseudo-« RASD » en janvier, rejoignant ainsi une liste croissante de pays comme le Panama et l’Équateur, qui avaient pris des décisions similaires fin 2024. Ainsi, plus de 85 % des membres de l’ONU ne reconnaissent plus la prétendue « république sahraouie ».

Parallèlement, plus de 30 pays ont réaffirmé clairement leur soutien à la marocanité du Sahara et à l’initiative d’autonomie, portant à 116 le nombre total des pays favorables à cette solution, soit plus de 60 % des États membres de l’ONU. Parmi eux, les États-Unis, la France, les pays du Conseil de Coopération du Golfe, ainsi que de nombreuses nations africaines, asiatiques et latino-américaines, forment l’ossature de ce soutien.

Sur le plan européen, la dernière tournée de Nasser Bourita a marqué un tournant notable. Des pays comme l’Espagne, la France, l’Estonie et la Hongrie ont renouvelé leur appui à la proposition marocaine. La Croatie et la Moldavie ont également rejoint cette dynamique, reconnaissant l’initiative d’autonomie comme la base la plus sérieuse et crédible pour une résolution du conflit. La Hongrie est allée plus loin en adoptant des mesures concrètes, telles que l’envoi de son ambassadeur dans les provinces du Sud du Royaume et l’élargissement de ses services consulaires à ces régions.

Dans un développement significatif, la Slovénie – membre non permanent du Conseil de sécurité – a exprimé, par la voix de sa vice-première ministre et ministre des Affaires étrangères Tanja Fajon, son soutien explicite à l’initiative marocaine, soulignant son sérieux en tant que fondement d’un règlement définitif.

Sur le terrain, cet appui se traduit par la tenue de commissions mixtes dans la ville de Laâyoune avec des pays comme la Côte d’Ivoire et le Libéria, qui ont réaffirmé leur volonté de contribuer à la dynamique de développement dans les provinces du Sud. Cela s’inscrit dans le cadre de projets stratégiques majeurs tels que l’initiative des « États africains atlantiques », « l’initiative royale pour faciliter l’accès des pays du Sahel à l’Atlantique », le projet de gazoduc Nigeria-Maroc, ainsi que le port atlantique de Dakhla.

Les provinces du Sud du Royaume accueillent également des visites régulières de délégations économiques étrangères venues explorer les opportunités de partenariat et d’investissement dans une région devenue un modèle en matière de développement durable et de stabilité.

Ainsi, la visite de Nasser Bourita à Skopje ne constitue pas seulement une nouvelle étape dans la consolidation de la marocanité du Sahara, mais reflète également un changement qualitatif dans l’approche marocaine, fondée sur l’élargissement des alliances et la consolidation des acquis dans de nouvelles zones stratégiques telles que les Balkans. Une approche qui inscrit la question du Sahara dans une dimension régionale et internationale incontournable, où il n’est plus possible de reculer ni de différer une solution juste et définitive.

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