
ALDAR / Analyse
La Mauritanie a annoncé officiellement son adhésion à l’«Initiative de Partenariat pour l’Atlantique», lancée par le Maroc dans le but de renforcer l’intégration régionale et de relier les pays du Sahel africain à l’océan Atlantique. Cette décision représente une étape clé dans le processus de coopération africaine et confirme la confiance croissante dans les initiatives marocaines visant à développer les infrastructures transfrontalières et à renforcer l’intégration économique.
Cette démarche découle naturellement du rapprochement politique et économique croissant entre Rabat et Nouakchott, et reflète une conscience partagée de l’importance de trouver des solutions de développement durables pour les pays sahéliens enclavés, tels que le Mali, le Niger et le Burkina Faso, confrontés à des difficultés d’accès aux marchés mondiaux en raison de l’absence de débouchés maritimes directs.
L’initiative marocaine vise à créer un nouveau corridor économique reliant le cœur du Sahel aux eaux atlantiques, ouvrant ainsi d’immenses opportunités pour l’échange de biens et de services. Elle contribue à renforcer la sécurité alimentaire, à développer les infrastructures de transport et d’énergie, tout en stimulant les investissements dans des secteurs prometteurs comme l’agriculture, l’industrie et la technologie.
L’adhésion de la Mauritanie à ce projet ambitieux ne constitue pas seulement un soutien politique à l’initiative marocaine, mais ouvre également de nouvelles perspectives de coopération bilatérale et régionale, donnant une forte impulsion à la concrétisation du projet sur le terrain. Par sa position géographique, la Mauritanie devient un partenaire central dans la réussite de cette initiative, en raison de sa situation stratégique entre les pays du Sahel et l’océan.
Cette initiative s’inscrit dans une vision plus large portée par le Maroc, qui cherche à renforcer la présence africaine dans le commerce mondial et à réduire la dépendance vis-à-vis des corridors traditionnels passant par le nord du continent ou par des ports éloignés du sud.
De son côté, le Maroc ne ménage aucun effort pour mettre ses capacités politiques, économiques et logistiques au service des pays africains frères, dans le cadre d’une coopération solidaire fondée sur l’intérêt commun et dans la conviction profonde que l’avenir du continent doit se construire de l’intérieur, avec les forces vives de ses propres enfants.