![La compétition pour la présidence de la Commission de l’Union Africaine : les principaux candidats et les défis du continent 1 WhatsApp Image 2025 02 09 at 22.06.45](https://fr.aldar.ma/wp-content/uploads/2025/02/WhatsApp-Image-2025-02-09-at-22.06.45-780x470.jpeg)
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Il ne reste plus qu’une semaine avant le sommet de l’Union Africaine prévu à Addis-Abeba, en Éthiopie, où la compétition pour le poste de président de la Commission de l’Union Africaine fait rage, à la suite du départ de Moussa Faki, dont le mandat a pris fin. Cette année, les élections sont marquées par une concurrence intense entre plusieurs personnalités influentes de tout le continent, ce qui reflète l’importance croissante de ce poste dans une période décisive de l’histoire de l’Union Africaine.
Au cœur de cette lutte, se distingue le candidat kényan, Raila Odinga, qui se présente pour la deuxième fois après avoir échoué lors de la précédente élection. Odinga, une figure politique chevronnée du Kenya, fait face à une forte concurrence de la part du ministre des Affaires étrangères de Djibouti, Mahmoud Ali Youssouf, et de l’ancien ministre des Affaires étrangères de Madagascar, Richard Randriamandrato. La compétition s’annonce rude, notamment parce que Youssouf bénéficie d’un soutien notable des pays musulmans et arabes, ce qui lui confère un avantage stratégique dans ces élections.
De son côté, la campagne d’Odinga, dirigée par l’ancien ambassadeur aux États-Unis, Elkanah Odembo, et le secrétaire aux Affaires étrangères, Kurier Singoi, a confirmé que le candidat kényan bénéficie actuellement du soutien de 28 pays sur les 48 membres de l’Union Africaine. Ce pourcentage indique qu’Odinga a besoin du soutien de quelques autres pays pour garantir sa victoire au premier tour. Il est requis d’obtenir une majorité des deux tiers des voix, ce qui signifie qu’Odinga doit renforcer ses alliances pour sécuriser sa position lors du vote.
Si l’un des candidats parvient à décrocher ce poste prestigieux, il fera face à des défis colossaux dans un continent en proie à de multiples crises. La pauvreté, le chômage, les dettes accumulées, l’insécurité, l’analphabétisme et la dégradation des services de santé sont parmi les principales préoccupations du continent africain. De plus, les besoins énergétiques, qui augmentent de manière continue, représentent un autre défi nécessitant une intervention décisive de la direction de l’Union.
Odinga, qui est un défenseur notable de l’unité africaine, a promis de grandes avancées s’il est élu, notamment l’accélération des efforts de développement, le renforcement de l’autonomie et la promotion de la durabilité dans divers secteurs. En cas de victoire, il aura une occasion historique de diriger l’Union Africaine à un moment clé pour atteindre les objectifs du continent face à des défis complexes.
Les élections à venir ne seront pas seulement un choix pour le président de la Commission, mais constitueront un véritable test de la capacité de l’Union Africaine à gérer ses problématiques internes et ses défis mondiaux à une époque où les tensions et les crises se multiplient.