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La diplomatie marocaine dévoile la réalité du conflit du Sahara et met à nu la rhétorique algérienne face à la communauté internationale

ALDAR/ Meryem Hafiani

Depuis des décennies, la diplomatie marocaine, appuyée par une vision stratégique à long terme de la direction du Royaume, a réussi à changer l’équilibre du discours autour de la question du Sahara et à redessiner l’image du conflit aux yeux de la communauté internationale. Grâce à ce travail constant, la plupart des grandes puissances reconnaissent désormais que l’Algérie n’est pas un acteur « neutre » comme elle le prétend, mais bien le moteur principal et l’acteur direct dans ce dossier, tandis que le Front Polisario n’est perçu que comme une façade servant l’agenda régional du pouvoir en place à Alger.

Les actions marocaines, fondées sur des arguments juridiques et historiques, soutenues par des partenariats économiques et des alliances politiques solides, ont permis de révéler ce que l’Algérie tente de dissimuler depuis les années 1970 : l’objectif réel des généraux du régime algérien – surnommés dans les milieux maghrébins « les caporaux de la France » – n’a jamais été la défense d’un prétendu « droit à l’autodétermination », mais bien la création d’un État fictif au sud du Maroc, afin d’encercler le Royaume sur le plan géographique et de s’ouvrir un accès stratégique à l’océan Atlantique.

Ce projet, prisonnier d’un rêve d’expansion géopolitique, s’est heurté à une réalité nouvelle imposée par le Maroc sur le terrain et dans l’arène diplomatique. L’initiative marocaine d’autonomie a reçu un soutien croissant de la part de grandes puissances ainsi que d’organisations régionales et internationales, ce qui a accru l’isolement de la position algérienne et bouleversé ses calculs. De plus, la série d’actes de reconnaissance de la souveraineté marocaine sur ses provinces du Sud, ainsi que l’ouverture de consulats par de nombreux pays à Laâyoune et à Dakhla, ont consolidé des faits sur le terrain qui compliquent la diffusion du récit traditionnel algérien.

Aujourd’hui, le Maroc se trouve en position de force, non seulement parce qu’il a affirmé son contrôle sur son territoire, mais aussi parce qu’il a su mener avec professionnalisme la bataille de l’opinion publique internationale, en révélant les véritables origines du conflit et l’identité des acteurs impliqués. À l’inverse, l’Algérie se retrouve enfermée dans une politique étrangère qui a prouvé son échec, et voit ses ambitions expansionnistes s’effriter face à la fermeté de la position marocaine et à ses succès diplomatiques.

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