ALDAR / Analyse
La Slovénie a réitéré, ce vendredi 18 avril 2025, son soutien clair et ferme à l’initiative marocaine d’autonomie comme solution sérieuse et réaliste au différend autour du Sahara, la considérant comme une base crédible pour un règlement définitif de ce dossier régional. Cette déclaration a été faite par la vice-première ministre et ministre des Affaires étrangères slovène, Tanja Fajon, à l’issue de discussions officielles avec son homologue marocain, Nasser Bourita, dans la capitale Ljubljana.
Cette position slovène, qui renforce la crédibilité croissante de la diplomatie marocaine, constitue un camouflet pour le régime algérien, d’autant plus qu’elle intervient seulement quelques mois après un accord entre l’Algérie et la Slovénie sur l’exportation de gaz à des prix préférentiels. Une démarche interprétée à l’époque comme une tentative d’influencer la position de ce petit pays européen. Toutefois, cette “générosité énergétique” n’a pas réussi à faire dévier Ljubljana de sa ligne diplomatique, révélant ainsi l’échec manifeste de la stratégie algérienne fondée sur l’achat de soutiens à coup de ressources nationales.
Cette prise de position vient confirmer celle déjà adoptée par la Slovénie en octobre 2024, lors d’une session du Conseil de sécurité des Nations unies consacrée au Sahara marocain, où elle avait voté en faveur de la résolution onusienne soutenant l’initiative marocaine, un geste interprété comme un appui implicite à la souveraineté du Royaume sur son Sahara.
Le message slovène est on ne peut plus clair : le réalisme et la crédibilité priment désormais sur les deals politiques de circonstance, et l’époque où les avantages énergétiques pouvaient orienter les positions diplomatiques est révolue. Le soutien affirmé de Ljubljana au rôle central des Nations unies, à la mission de la MINURSO et aux efforts de l’envoyé spécial Staffan de Mistura, reflète une volonté sincère de promouvoir une solution pacifique fondée sur des bases solides et équitables, consolidant ainsi la reconnaissance internationale de la marocanité du Sahara.
Alors que Rabat continue de récolter des soutiens régionaux et internationaux à son initiative, le régime algérien peine à justifier ses positions sur la scène internationale, confronté à un isolement croissant malgré ses tentatives répétées de travestir les faits à travers des offres alléchantes sans réel impact sur les décisions politiques extérieures.
