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La reconnaissance US de la souveraineté du Maroc sur son Sahara, « un tournant » dans le processus de règlement de ce conflit

La reconnaissance par les États-Unis de la souveraineté du Maroc sur son Sahara constitue un « nouveau tournant » dans le processus politique visant à parvenir à une solution au différend artificiel autour du Sahara marocain, a souligné l’expert salvadorien en relations internationales, Napoléon Campos.

Dans un article publié par le site d’information salvadorien « Bitácora » sous le titre « Un nouveau tournant pour le Sahara », M. Campos a affirmé que la décision des États Unis d’Amérique de reconnaître la pleine et entière souveraineté du Maroc sur ses provinces sahariennes marque « un revirement important dans le processus de paix au Sahara », reconnu désormais comme « partie indissoluble du Maroc ».

« Il n’est pas facile pour nous de comprendre ce tournant politico-diplomatique, mais pour ce faire, nous devons revenir à l’histoire profonde : le Maroc, par l’intermédiaire du sultan Mohammed III, a été le premier État au monde à reconnaître les États-Unis émergents en 1777, alors que la guerre d’indépendance contre la Grande-Bretagne n’était pas encore terminée. En 1787, le Sénat américain a ratifié le Traité d’amitié et de paix entre les deux nations, officialisant ainsi les liens d’amitié qui existent encore aujourd’hui », a expliqué ce spécialiste en relations internationales.

Pour l’expert salvadorien, la décision du président américain a un impact direct sur le processus de paix  mené par les Nations unies autour du Sahara marocain, dans la mesure où la reconnaissance par Washington de la souveraineté marocaine sur le Sahara encouragerait d’autres puissances mondiales à faire de même, citant à ce titre la France pour son rôle de puissance coloniale et l’Espagne qui a été le dernier pays européen à se retirer du Maroc en 1975.

Il a évoqué, par ailleurs, le communiqué de presse publié par la Maison Blanche qui met en évidence la longue histoire d’amitié entre le Maroc et les États-Unis et le fait que Washington – depuis l’administration Clinton – soutient la proposition marocaine d’autonomie au Sahara.

Mettant l’accent sur l’importance de la reprise des relations diplomatiques entre le Maroc et Israël qui n’affectera en rien selon lui la position du Maroc dans la défense de la question palestinienne, l’expert salvadorien a souligné que les juifs marocains constituent la plus grande communauté juive du monde arabe et que un million de Juifs marocains vivent actuellement en Israël tout en gardant des liens étroits avec leur pays d’origine.

 

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