Par Meryem Hafiani/ ALDAR
Dans une décision qualifiée d’historique et sans précédent, le Maroc vient d’annoncer une augmentation exceptionnelle des budgets alloués à la santé et à l’éducation, qui atteindront 15,3 milliards de dollars pour l’année prochaine. Cette hausse, supérieure à 22 % par rapport à l’exercice en cours, traduit la volonté politique ferme du roi Mohammed VI d’ancrer durablement les fondements d’un État social plaçant le citoyen au centre du développement.
La mesure, confirmée lors du Conseil des ministres présidé dimanche par le souverain, illustre une vision royale constante : investir dans l’humain pour construire le Maroc de demain. Elle marque également la réactivité du gouvernement face aux orientations royales appelant à améliorer la qualité des services publics et à garantir une répartition plus équitable des ressources. Beaucoup y voient la première étape concrète de la mise en œuvre des grandes réformes sociales prônées par le roi, qui a maintes fois rappelé dans ses discours « la nécessité de faire de la santé et de l’éducation des priorités nationales et des enjeux stratégiques de la prochaine étape ».
Cette initiative intervient dans un contexte social particulier, quelques semaines après des mouvements de protestation menés par des jeunes issus de la « génération Z », réclamant une amélioration des conditions de vie et une meilleure qualité des services. De nombreux observateurs considèrent cette décision comme une réponse sage et rapide de l’État aux attentes de la population, tout en confirmant l’engagement du Maroc sur la voie d’une réforme globale fondée sur l’écoute et la responsabilité.
Mais cette hausse historique dépasse la seule dimension budgétaire. Elle incarne un véritable changement de paradigme dans la gouvernance publique : l’État oriente désormais ses efforts vers l’investissement dans le capital humain. Les priorités incluent la modernisation des infrastructures hospitalières, la généralisation de la couverture médicale, l’amélioration des conditions de travail du personnel de santé, ainsi qu’une réforme en profondeur du système éducatif, de l’école publique à l’université en passant par la formation professionnelle.
Le gouvernement, agissant dans le cadre d’une approche intégrée et fidèle à la vision royale, cherche à concilier les grands projets de développement et les impératifs de justice sociale. À l’heure où le Maroc se prépare à accueillir la Coupe du monde 2030, cette dynamique apparaît comme une occasion d’accélérer les réformes structurelles et de renforcer l’image du Royaume en tant que modèle d’équilibre entre croissance économique et progrès humain.
Cette décision constitue une avancée majeure dans la construction de « l’État social » voulu par le roi Mohammed VI depuis le lancement du chantier de la protection sociale universelle. L’allocation d’un budget aussi conséquent à ces deux secteurs vitaux traduit un engagement concret en faveur de la dignité et de l’égalité pour tous les citoyens.
Avec cette initiative, le Maroc démontre une fois de plus sa capacité à répondre de manière proactive aux défis de son époque, guidé par une vision royale lucide et une gouvernance résolument orientée vers l’action. Ce moment marque une étape clé dans le parcours de développement du Royaume : il ne s’agit plus seulement de croissance économique, mais bien de placer l’être humain au cœur de la réussite nationale — la véritable richesse du Maroc de demain.
