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Un message du peuple à l’intérieur et à l’extérieur : le roi Mohammed VI, un symbole non négociable

Un message du peuple à l’intérieur et à l’extérieur : le roi Mohammed VI, un symbole non négociable

 

 

ALDAR / Ghita Hafiani

À une époque où le monde virtuel est devenu le miroir du réel politique et social, les Marocains ont une nouvelle fois démontré que leur interaction numérique n’est pas une simple réaction passagère, mais l’expression d’une conscience collective profondément ancrée dans l’identité nationale. Une vaste campagne a ainsi déferlé sur les réseaux sociaux sous le mot d’ordre « Notre roi est une ligne rouge », se transformant en une véritable mobilisation populaire numérique qui a répondu fermement à tout discours offensant ou tentative d’atteinte à l’institution monarchique. Il ne s’agissait pas seulement de lancer un hashtag ou de répéter une formule, mais bien d’une manifestation sincère d’un sentiment partagé : voir dans le roi l’incarnation de la souveraineté et la garantie de l’unité, et affirmer une volonté populaire unanime de rejeter toute tentative de remettre en cause les fondements du pays.

Ce qui frappe, c’est que cette mobilisation n’a émané d’aucun appel officiel ni d’aucune organisation préalable : elle est née spontanément, de manière authentique, du cœur même de la société marocaine, ce qui lui a conféré davantage de force et de crédibilité. Les Marocains n’ont pas agi par intérêt politique étroit, mais à partir d’une conviction profonde : toute offense faite à leur roi est une offense qui les vise tous, et la protection de la symbolique du trône est indissociable de celle de la patrie et de sa stabilité. Cette dimension psychologique et sociale traduit la nature singulière du lien qui unit les Marocains à leur souverain, un lien qui dépasse la logique du pouvoir pour s’inscrire dans une relation affective rappelant les images historiques de l’unité entre le peuple et ses rois, qu’il s’agisse de la lutte pour l’indépendance ou de la défense de l’intégrité territoriale.

Le cyberespace est devenu pour les Marocains un nouveau champ de résistance symbolique. Si leurs ancêtres se dressaient face au colonisateur avec les armes et la parole, la génération actuelle a trouvé dans les réseaux sociaux un outil moderne de défense de la souveraineté. Les campagnes de solidarité qui ont inondé Twitter, Facebook et Instagram ont pris des allures de plébiscite populaire sur la place du roi dans le cœur des Marocains. Rien d’étonnant à ce que des milliers de publications se soient transformées en un document ouvert, reflet d’une nation vigilante qui sait quand se taire et quand faire entendre sa voix, consciente que la préservation des symboles de l’État n’est pas une option mais un devoir national.

Cette dynamique numérique revêt donc une portée profonde : elle révèle d’abord un haut degré de maturité collective, capable de canaliser la colère populaire en un message organisé, posé mais fort dans son contenu. Elle prouve ensuite que la technologie n’est plus un simple outil de communication sociale, mais une véritable plateforme de défense de la souveraineté et de renforcement du sentiment d’appartenance. Elle confirme enfin la solidité de la cohésion nationale marocaine, que toute tentative de fragiliser ne fait que renforcer.

Face aux tentatives récurrentes de déstabilisation venues d’ici ou d’ailleurs, les Marocains répondent d’une seule voix : « Notre roi est une ligne rouge ». Ce n’est pas une formule émotive, mais une position historique et un message clair adressé au monde : le Maroc, peuple et roi unis, forme un front indissociable qui ne connaît ni recul ni division. Ainsi, le temps confirme une fois de plus que la force du Maroc ne réside pas seulement dans ses institutions ou dans sa position géographique, mais dans ce lien indéfectible qui unit le roi à son peuple, un lien qui se renouvelle à chaque étape et redéfinit, génération après génération, l’équation de loyauté et de fidélité.

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