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La femme politique française Marine Le Pen a critiqué la condamnation prononcée contre l’écrivain algérien Boualem Sansal, la qualifiant de “tache indélébile sur le régime algérien”. Dans une publication sur la plateforme X, Le Pen a décrit cette condamnation comme une “peine de prison à perpétuité au regard de l’âge et de l’état de santé de Sansal”, estimant que les autorités algériennes utilisent l’écrivain détenu comme “un moyen de pression” contre la France.
Boualem Sansal est connu pour ses écrits controversés et ses critiques acerbes à l’égard des autorités algériennes, ce qui lui a valu d’être la cible de poursuites judiciaires dans son pays. Sa condamnation a suscité de vives réactions dans les milieux des droits de l’homme et de la culture, de nombreux intellectuels considérant que l’affaire revêt une dimension politique qui dépasse les simples questions juridiques.
Cette escalade intervient dans un contexte de tensions entre l’Algérie et Paris, marqué ces derniers temps par un échange d’accusations sur plusieurs dossiers, notamment les questions migratoires, la coopération sécuritaire et l’histoire coloniale commune.