Analyse/ ALDAR
Face aux évolutions rapides de la question palestinienne, le Royaume du Maroc a réaffirmé sa position constante de soutien aux droits du peuple palestinien, lors de sa participation au sommet arabe extraordinaire tenu au Caire. En vertu de son engagement historique et de sa responsabilité en tant que présidente du Comité d’Al-Qods, le Royaume a insisté sur la nécessité de dépasser les réponses ponctuelles à la crise et d’adopter une approche globale qui garantisse une solution politique durable et juste.
La Déclaration du Caire issue du sommet arabe a souligné l’appréciation considérable du rôle joué par Sa Majesté le Roi Mohammed VI dans la défense de la ville sainte d’Al-Qods, que ce soit par les efforts politiques et diplomatiques déployés par le Royaume ou par le travail de terrain effectué par l’Agence Bayt Mal Al-Qods pour soutenir les habitants de la ville et renforcer leur résilience.
Au cours du sommet, la diplomatie marocaine a souligné qu’une approche sérieuse pour résoudre la question palestinienne doit reposer sur l’unité du front palestinien, en tant que condition essentielle pour mettre fin aux souffrances du peuple palestinien et réaliser ses aspirations légitimes à établir son État indépendant, avec pour capitale Al-Qods-Est. Le Maroc a également insisté sur l’importance de disposer d’une perspective politique claire qui mette fin au cercle vicieux de la violence répétée, tout en insistant sur le fait que la reconstruction, bien que nécessaire, ne peut être efficace sans des garanties politiques empêchant la répétition de la tragédie à l’avenir.
La vision marocaine, exprimée par le ministre des Affaires étrangères Nasser Bourita, ne se limite pas aux aspects humanitaires et à la reconstruction, mais s’étend à la nécessité de trouver des solutions permanentes qui traitent les racines de la crise et non seulement ses conséquences. Le Maroc a précisé que tout effort de reconstruction de Gaza doit être accompagné de mesures politiques garantissant qu’il n’y ait pas de répétition de la destruction, ce qui nécessite un consensus régional et international pour relancer le processus de paix selon la solution à deux États.
La présence du Maroc au sommet n’a pas été une simple participation formelle, mais une affirmation de son engagement constant en faveur de la cause palestinienne et de son désir de pousser vers des solutions pratiques et durables, loin des réponses temporaires qui n’ont pas réussi jusqu’à présent à mettre fin aux souffrances des Palestiniens.
