![Tebboune continue de dilapider l’argent des Algériens en Afrique… Combien a coûté la facture du soutien au “Polisario” ? 1 d7fd4661 5e3f 4440 8d39 56d648765ca0](https://fr.aldar.ma/wp-content/uploads/2025/02/d7fd4661-5e3f-4440-8d39-56d648765ca0.jpeg)
ALDAR / Analyse
Le régime algérien poursuit le gaspillage des fonds publics en Afrique, une démarche qui suscite un large débat sur sa véritable nature et ses objectifs.
La dernière annonce en date a été faite par le président Abdelmadjid Tebboune, qui a révélé l’octroi d’une subvention d’un million de dollars en faveur du Mécanisme africain d’évaluation par les pairs (MAEP), lors du sommet des chefs d’État et de gouvernement de ce mécanisme à Addis-Abeba.
Mais ce n’est qu’une infime partie de la facture payée par le peuple algérien. Il y a tout juste un an, l’Algérie s’était engagée à consacrer un milliard de dollars au financement de projets de développement en Afrique, via l’Agence algérienne de coopération internationale pour la solidarité et le développement. Alors que ces fonds sont présentés comme des investissements au profit de l’Afrique, beaucoup y voient une politique coûteuse visant à acheter des soutiens et des positions au sein de l’Union africaine, notamment dans le contexte du conflit autour de la question du Sahara marocain et du soutien au Front “Polisario”.
Le paradoxe est que ces “dons” généreux sont accordés alors que les citoyens algériens souffrent de crises économiques étouffantes, d’une baisse du pouvoir d’achat, d’une dégradation des services essentiels et d’un manque de liquidités. Le soutien au “Polisario” et la complaisance envers certains régimes africains sont-ils devenus une priorité au détriment de l’amélioration des conditions de vie des Algériens ?
Si l’Algérie présente ces dépenses comme des investissements, les Algériens ont le droit de connaître les véritables retombées de ces “projets”. Où ces sommes ont-elles été allouées ? Quels résultats concrets ont été obtenus ? Ou bien s’agit-il simplement de dépenses politiques sans réelle rentabilité économique ?
Ce dont l’Afrique a besoin, ce ne sont pas de slogans pompeux ni de fonds distribués lors des sommets, mais de projets concrets ayant un impact direct sur les populations, ainsi que de véritables plans de développement favorisant des partenariats solides, loin des considérations politiques et des surenchères diplomatiques.