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Le journal espagnol La Razón a révélé que plusieurs jeunes Sahraouis, venant des camps de Tindouf administrés par le Polisario, ont été attaqués par des tirs de l’armée algérienne au cours du week-end alors qu’ils pratiquaient des activités traditionnelles de prospection de l’or à la frontière avec la Mauritanie. Cet incident survient dans un contexte de conditions de vie difficiles qui les poussent à se livrer à des activités risquées, malgré l’interdiction stricte imposée par les autorités algériennes sur ces pratiques dans la région.
Selon des sources médiatiques, l’armée algérienne a confisqué un véhicule appartenant aux orpailleurs, ce qui les a contraints à fuir à pied vers le territoire mauritanien. Des sources locales en Mauritanie ont indiqué que ces jeunes se sont réfugiés dans des zones proches des sites de prospection traditionnelle où opèrent des orpailleurs mauritaniens dans la région de Chegatt. Leur sort reste inconnu à ce jour, ce qui a poussé leurs familles à contacter les orpailleurs mauritaniens afin d’obtenir des informations à leur sujet.
Les autorités algériennes appliquent une politique stricte à l’encontre de toute activité de prospection menée par les habitants des camps de Tindouf sur leur territoire, considérant cela comme une exploitation illégale de leurs ressources naturelles. En mai dernier, l’armée algérienne avait déjà pris pour cible des orpailleurs sahraouis et algériens au sud de ce qu’on appelle le camp Dakhla à Tindouf, à l’intérieur des frontières algériennes, entraînant la mort de trois jeunes.
Ces incidents surviennent dans un climat de tensions croissantes autour des activités de prospection illégales. Les orpailleurs mauritaniens expriment leurs inquiétudes face à l’entrée de Sahraouis dans les zones de prospection en passant par la frontière algérienne, profitant de la faiblesse du contrôle aux frontières. Ils considèrent ces activités comme une concurrence déloyale et un épuisement des ressources nationales, appelant l’armée mauritanienne à renforcer la surveillance des frontières pour empêcher l’infiltration des orpailleurs non mauritaniens.
