ALDAR /
Un drame tragique a secoué la ville d’Agadir avant-hier jeudi, lorsqu’un jeune homme a poignardé à mort son père, un boucher, en pleine rue. Ce crime s’inscrit dans la catégorie des infractions les plus graves selon la loi marocaine. En effet, l’article 396 du Code pénal stipule que le parricide est un crime majeur puni de la peine de mort, une sanction irrévocable en raison de la gravité de l’acte et de son impact sur la société.
Le meurtre d’un parent est une question d’une extrême sensibilité sur les plans juridique et moral. L’article 422 du Code pénal marocain exclut toute possibilité d’atténuation de la peine prévue pour un tel crime. Toutefois, la loi permet, dans certains cas, aux juges de prendre en compte des circonstances atténuantes, ce qui pourrait transformer la peine capitale en réclusion à perpétuité ou en une peine de prison de 20 à 30 ans, conformément aux articles 146 et 147.
Ce drame soulève une question essentielle : la peine de mort constitue-t-elle une sanction suffisante pour un tel crime, ou le parricide exige-t-il une répression encore plus rigoureuse ? Le législateur considère que le meurtre d’un ascendant est un acte d’une extrême gravité, ce qui suscite un débat sur l’adéquation des sanctions…
