Les travaux de la 36e Session du Conseil international de coordination du Programme sur l’Homme et la biosphère (CIC-MAB) se sont ouverts, mardi à Agadir, avec à l’ordre du jour l’examen d’une série de questions liées au renforcement de ce programme et l’élection de nouveaux membres du Bureau du CIC-MAB.
Initiée par l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO), en partenariat avec l’Agence nationale pour le Développement des Zones Oasiennes et de l’Arganier (ANDZOA), cette session, qui se poursuit jusqu’au 5 juillet, connaît la participation des représentants des Etats membres et membres associés de l’UNESCO, ainsi que des représentants d’agences de l’ONU et d’organisations internationales non gouvernementales.
S’exprimant à l’ouverture des travaux, la directrice générale de l’UNESCO, Audrey Azoulay s’est félicitée de la tenue de cet évènement au Maroc “dont l’hospitalité est à l’image de la coopération que le Royaume entretient avec l’UNESCO, c’est-à-dire chaleureuse, bienveillante et tout à fait favorable au succès de nos travaux”.
Cette Session du Conseil international de coordination du Programme sur l’Homme et la biosphère, a-t-elle relevé, se tient “dans un endroit très particulier, une réserve de biosphères avec un arbre emblématique, l’Arganier, un arbre dont les racines sont le meilleur rempart contre l’érosion des sols et l’avancée du désert, et un arbre de résilience adapté à l’aridité du climat”.
La DG de l’UNESCO a, par ailleurs, fait observer que le programme MAB a le potentiel d’améliorer encore davantage ses actions, mettant l’accent sur l’importance de “capitaliser sur ses brillants succès, de l’étendre et d’informer davantage les sociétés sur son potentiel et sa pertinence face aux défis d’aujourd’hui”.
“Ces objectifs sont soutenus chaque jour par les autorités locales, les entreprises, les chercheurs, les scientifiques et surtout par les millions de personnes qui vivent dans ce réseau de biosphères”, a-t-elle dit, ajoutant que parmi ces personnes, “de nombreuses communautés indigènes dont les connaissances ancestrales sont une ressource inestimable pour mieux protéger notre environnement”.
Elle a insisté, d’autre part, sur l’importance d’encourager une plus grande implication des scientifiques dans la recherche de solutions environnementales.
De son côté, l’ambassadeur délégué permanent du Maroc auprès de l’UNESCO, Samir Addahre, a fait observer que le choix d’organiser cette session au Maroc est “hautement symbolique et stratégique” dans la mesure où, depuis son adhésion au Programme MAB, il y’ a plus de 50 ans, le Maroc a toujours été attaché à la mise en œuvre du Programme et à la promotion de ses valeurs et de ses objectifs.
M. Addahre a souligné, à cet égard, l’engagement ferme de Maroc, sous la conduite éclairée de Sa Majesté le Roi, en faveur des valeurs et objectifs mondiaux, prônant un développement durable et favorisant un équilibre, désormais indispensable, entre les dimensions environnementales, économiques et sociales.
“Le Royaume du Maroc a pu réaliser une véritable percée en adoptant une approche holistique qui intègre toutes ces dimensions (environnementales, économiques et sociales) dans les politiques nationales et programmes de développement, comme le veut d’ailleurs le nouveau modèle national de développement”, a-t-il expliqué.