L’historien et politiste Nabil Mouline vient de publier l’ouvrage “Drapeaux du Maroc : une histoire symbolique”, un voyage à travers les âges pour retracer les parcours des drapeaux marocains, emblèmes chargés de sens.
Mêlant érudition et clarté, l’auteur analyse dans cet ouvrage les fonctions et significations sans cesse renouvelées de ces objets politiques, religieux, identitaires et artistiques majeurs.
M. Mouline, chercheur au Centre national de la recherche scientifique (CNRS) et co-fondateur de Morocco Narrative, label de promotion de l’histoire du Maroc, offre également, à travers ce livre, les clés d’une lecture globale et approfondie des trajectoires du Maroc, de l’Antiquité à nos jours, notamment en renouvelant notre perception des concepts, des symboles et des personnages qui ont façonné les passés du pays du Couchant.
“Bien plus que de simples morceaux de tissu, ces instruments d’identification et de mobilisation renferment une symbolique profonde et révèlent les transformations de la personnalité marocaine au fil du temps”, lit-on dans la note de présentation de ce livre appelé à devenir un ouvrage de référence, et désormais disponible dans toutes les librairies majeures et en ligne.
Ce livre, qui a bénéficié du soutien de Sochepress pour sa publication et sa distribution, comble non seulement un manque mais constitue surtout un outil précieux pour mieux comprendre la richesse de l’histoire plurielle et séculaire du Royaume, ajoute la même source.
Nabil Mouline est l’auteur d’un grand nombre d’études, d’ouvrages et de capsules vidéo, notamment “Le califat imaginaire d’Ahmad al-Mansur: Pouvoir et diplomatie au Maroc au XVIe siècle” (PUF, 2009), “Les clercs de l’islam: Autorité religieuse et pouvoir politique en Arabie Saoudite” (PUF, 2011), “Le califat : histoire politique de l’islam” (Flammarion, 2016), “L’idée de constitution au Maroc” (Telquel média/Centre Jacques Berque, 2017), “On raconte que : premier manuel virtuel de l’histoire du Maroc” (Inshâ’, 2019-2021) et “Histoire des relations maroco-algériennes I” (Aji Tafhm, 2022).