Vienne – Les travaux de la 91ème session de l’Assemblée générale de l’Organisation internationale de police criminelle “Interpol” se sont ouverts, mardi à Vienne, avec la participation du Maroc, représenté par une délégation de haut niveau, conduite par le Directeur Général de la Sûreté nationale et de la Surveillance du territoire, Abdellatif Hammouchi.
Instance dirigeante suprême d’Interpol, l’Assemblée générale est le plus grand rassemblement mondial de dirigeants des services chargés de l’application de la loi. Elle réunit les chefs de police et de hauts responsables représentant les 195 pays membres de l’Organisation, et constitue une occasion pour les pays membres de nouer des relations et de partager leurs expériences.
Chaque année, l’Assemblée générale examine les grandes tendances en matière de criminalité et les menaces de sécurité à l’échelle mondiale.
Cette année, les menaces mondiales critiques d’aujourd’hui, notamment la criminalité transnationale organisée et la criminalité environnementale, ainsi que l’utilisation des technologies émergentes par les forces de l’ordre sont à l’ordre du jour.
Cette 91ème session, qui se poursuit jusqu’au 1er décembre, clôture une année de célébrations du 100ème anniversaire de la création, à Vienne, de la Commission internationale de police criminelle, devenue Interpol en 1956.
Chargée d’élire les membres du Comité exécutif (l’instance dirigeante qui fixe l’orientation de l’Organisation entre les sessions), l’Assemblée prend toutes les décisions importantes touchant à la politique générale, aux ressources nécessaires à la coopération internationale, aux méthodes de travail, aux finances et aux programmes d’activité.
Interpol est une organisation intergouvernementale dont le but est de promouvoir la coopération policière internationale. Elle gère des bases de données mondiales contenant des informations de police relatives aux malfaiteurs et aux infractions, apporte un appui opérationnel et un soutien en matière de police scientifique, fournit des services d’analyse et organise des formations.
Ces capacités policières sont mises à disposition dans le monde entier et viennent à l’appui de quatre programmes mondiaux sur la criminalité financière et la corruption, l’antiterrorisme, la cybercriminalité, et la criminalité organisée et les nouvelles formes de criminalité.