Le Sénat brésilien a adopté, mardi, une motion de soutien à l’initiative marocaine d’autonomie au Sahara, appelant à un appui « plus expressif » aux efforts « sérieux et fiables » du Royaume dans la recherche d’une solution à ce conflit régional.
« Le Brésil a toujours adopté une position constructive et sensée en ce qui concerne ce conflit régional. Le moment est opportun pour notre pays de considérer la proposition d’autonomie présentée par le Maroc comme base réaliste et pragmatique d’une solution politique conforme aux résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies », lit-on dans la motion signée par 28 sénateurs brésiliens de différents bords politiques.
Le climat de confiance qui existe entre le Maroc et le Brésil « sera renforcé davantage par un soutien plus expressif du Brésil au sein du Conseil de sécurité des Nations unies aux efforts sérieux et fiables que le Maroc a déployés pour la recherche d’une solution politique consensuelle et pacifique au conflit régional du Sahara », souligne la motion.
Dans cette motion approuvée en plénière, les sénateurs brésiliens expriment en effet leur « soutien au Royaume du Maroc, à la recherche d’une solution politique, consensuelle, pacifique et durable au conflit régional du Sahara, grâce aux efforts déployés à cet égard par ce pays ».
« Nous considérons qu’une position favorable du Brésil ouvrira une perspective très ambitieuse pour les deux pays pour continuer à construire un partenariat stratégique à multiples facettes et mutuellement bénéfique », relève le Sénat brésilien.
La motion note que « le Brésil et le Maroc développent, dans un esprit de confiance et de respect mutuel, un partenariat stratégique multiforme. Ce partenariat repose sur les valeurs de tolérance et d’ouverture que les deux pays ont en commun, ainsi que sur leur vision commune des opportunités et des défis du monde contemporain ».
Ainsi, « les deux pays ont un grand potentiel de coopération dans plusieurs domaines, principalement la sécurité alimentaire », soulignent les sénateurs brésiliens, notant que le Brésil et le Maroc ont mis en place, ces dernières années, un cadre juridique qui couvre plusieurs secteurs, tels que la facilitation des investissements, la défense, la non double imposition, la coopération douanière, la transition numérique, la formation professionnelle, la recherche scientifique, entre autres.
La motion a été présentée par le sénateur Hiran Manuel Gonçalves da Silva, du Parti des Progressistes, qui a souligné lors de la plénière « l’amélioration du climat de confiance et de coopération entre le Brésil et le Maroc dans plusieurs domaines ».
Cette situation, selon le sénateur, « pourrait se renforcer avec le soutien du Brésil, au sein du Conseil de sécurité des Nations unies, « aux efforts sérieux et fiables que le Maroc a déployés dans la recherche d’une solution politique consensuelle et pacifique au conflit régional du Sahara ».
ALdar : LA MAP