
ALDAR/ Sara El Oukili
La scène politique algérienne traverse une période de tension et d’incertitude après la disparition du président Abdelmadjid Tebboune des regards publics, alors que les forces de sécurité et l’armée sont largement déployées dans la capitale. Cette absence soudaine a suscité de nombreuses interrogations parmi les citoyens quant à la localisation du président et à l’éventualité de manœuvres politiques non annoncées se déroulant dans les coulisses du pouvoir.
Depuis son accession à la présidence, Tebboune a tenté de consolider son image de président civil, mais la réalité politique indique que l’armée demeure l’acteur le plus influent dans la prise de décisions, y compris dans les choix stratégiques et sécuritaires cruciaux. La forte présence des généraux lors des événements officiels reflète le contrôle militaire et souligne la fragilité de l’autorité civile face à l’institution militaire.
L’absence de Tebboune a également mis en lumière les limites des médias en Algérie, qui manquent d’indépendance et de liberté pour diffuser des informations précises, accentuant le climat d’inquiétude et d’incertitude parmi la population. Dans ce contexte, les citoyens recherchent le moindre indice sur le sort du président et l’avenir du pays, nourrissant un sentiment général selon lequel tout changement potentiel pourrait se produire à l’abri des regards du peuple.