ALDAR/ Iman Alaoui
Les autorités françaises se préparent à prendre une mesure sans précédent à l’encontre des hauts responsables du régime algérien, en inscrivant une vingtaine de personnalités influentes sur une liste noire, en vue de geler leurs biens financiers et immobiliers sur le territoire français. Ces initiatives interviennent dans un contexte de tensions croissantes entre Paris et Alger, des sources officielles françaises indiquant que les ministères de l’Économie et de l’Intérieur travaillent à l’élaboration de cette liste regroupant des personnalités politiques, sécuritaires et administratives de premier plan, possédant d’importants investissements et propriétés en France.
Ces mesures font suite à plusieurs tensions diplomatiques, notamment l’affaire de l’enlèvement de l’opposant algérien connu sous le nom d’“Amir Djezaz” sur le sol français, qui a conduit à l’arrestation d’un responsable consulaire algérien suspecté d’implication. Les données officielles révèlent que plus de 800 personnalités de l’élite dirigeante algérienne détiennent des intérêts financiers directs en France, faisant de cette initiative française un levier de pression significatif sur le régime algérien.
Du point de vue de Paris, le gel des avoirs constitue un outil diplomatique stratégique visant à influencer la politique algérienne, notamment sur des questions sensibles liées aux intérêts français en Algérie et à l’expulsion d’Algériens faisant l’objet d’ordres de quitter le territoire français. Les autorités françaises considèrent que ces mesures marquent le début d’une nouvelle phase de pression politique et financière sur les hauts gradés et responsables algériens, dans le cadre de la protection de leurs intérêts nationaux et de l’influence sur les positions officielles d’Alger.
