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Un coup fatal porté au régime algérien : proclamation de l’indépendance de la République de Kabylie depuis Paris

Un coup fatal porté au régime algérien : proclamation de l’indépendance de la République de Kabylie depuis Paris

 

 

ALDAR/ Iman Alaoui

Malgré les tentatives de perturbation et les pressions exercées en amont de l’événement, la capitale française, Paris, a accueilli ce jour la cérémonie de proclamation de l’indépendance de la région de Kabylie, dans une atmosphère qualifiée par ses organisateurs de massive et hautement symbolique. Ces derniers ont présenté l’événement comme une étape historique dans un long processus de revendication du droit à l’autodétermination. Selon les initiateurs de cette démarche, cette proclamation vient consacrer l’indépendance comme une option politique désormais assumée et déclarée, après des années de travail organisationnel et diplomatique mené sur les scènes européenne et internationale.

La cérémonie, organisée en présence de personnalités politiques et de défenseurs des droits humains issus de la diaspora kabyle, ainsi que d’activistes européens engagés dans les questions relatives aux minorités, a dépassé le simple cadre commémoratif ou festif. Les organisateurs ont tenu à présenter cette proclamation comme une démarche politique pacifique, fondée sur les principes du droit international, en particulier le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, tel que consacré par la Charte des Nations unies et les deux Pactes internationaux relatifs aux droits civils et politiques.

Selon des informations relayées par des médias français, le choix de Paris n’est nullement fortuit. Il reflète à la fois le poids de la France en tant qu’espace politique et médiatique influent, et son rôle de pôle central pour une importante diaspora originaire de la Kabylie. La tenue de l’annonce à l’étranger offrirait également, du point de vue de ses initiateurs, une plus grande marge de liberté d’expression, loin des contraintes sécuritaires et politiques imposées à l’intérieur de l’Algérie.

En parallèle, l’événement a été accompagné de tentatives de déstabilisation et de rejets émanant de parties opposées à cette initiative, à travers des campagnes numériques ou des prises de position politiques contestant la légitimité et la représentativité de la proclamation. Les organisateurs y voient toutefois la preuve de la sensibilité du dossier et de l’évolution de la question kabyle, qui ne se limite plus à une dimension culturelle ou linguistique, mais s’inscrit désormais dans un cadre politique explicite, s’imposant progressivement dans les débats régionaux et internationaux.

Cette proclamation marque ainsi une montée en puissance qualitative dans le discours du mouvement pour l’autodétermination de la Kabylie, lequel est passé de la revendication d’une autonomie à l’affirmation de l’indépendance comme horizon politique final.

L’annonce faite à Paris demeure, à ce stade, un acte symbolique fort, traduisant la volonté d’une partie des élites kabyles d’internationaliser leur cause et de l’exposer à l’opinion publique mondiale. Entre ceux qui y voient un moment fondateur de portée historique et ceux qui la considèrent comme un geste symbolique aux effets limités, une certitude s’impose : la question kabyle est entrée dans une nouvelle phase, marquée par son passage de la marge au cœur du débat politique et médiatique régional.

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