
ALDAR/ Imane Alaoui
Les 20 et 21 août marquent deux dates nationales majeures dans l’histoire contemporaine du Maroc, riches en symboles et porteuses d’une signification profonde. Elles résument le parcours d’un pays édifié par le sang et les sacrifices des ancêtres, et poursuivi aujourd’hui par la détermination des générations montantes. Il s’agit de l’anniversaire de la Révolution du Roi et du Peuple et de la Fête de la Jeunesse, deux événements complémentaires dans leur message et intimement liés dans la construction de la mémoire nationale et la projection vers l’avenir.
La Révolution du Roi et du Peuple n’a pas été une simple étape du combat pour l’indépendance, mais un tournant décisif qui a démontré que le lien entre le trône et le peuple n’était pas qu’un slogan, mais bien un pacte social solide ayant résisté à toutes les tentatives coloniales de briser l’unité des Marocains. Elle a incarné une épopée rare dans l’histoire : celle de la volonté d’un roi contraint à l’exil et de l’inflexible refus d’un peuple de se soumettre à une domination étrangère. Ensemble, ils ont façonné un modèle de libération nationale qui demeure un témoignage éternel de la force de la cohésion nationale.
Quant à la Fête de la Jeunesse, elle dépasse le simple cadre de la célébration de l’anniversaire de Sa Majesté le Roi Mohammed VI. Elle représente un moment de réflexion sur la place centrale de la jeunesse dans l’édification du Maroc de demain. Sous le règne du Souverain, cette catégorie sociale est devenue un pilier fondamental de la stratégie nationale, à travers des politiques publiques orientées vers la formation, l’éducation et l’innovation, mais aussi par son implication croissante dans la vie économique, sociale et politique, en tant que véritable moteur du changement et bâtisseur de l’avenir.
Le rapprochement entre ces deux commémorations illustre une continuité historique : d’une génération ayant affronté le colonialisme avec les armes et la foi en un pays libre et indépendant, à une nouvelle génération qui relève aujourd’hui les défis du développement et de la modernité avec l’esprit d’innovation et l’ouverture sur le monde. Entre passé et présent, le message demeure inchangé : la force du Maroc réside dans l’unité indéfectible entre son Roi et son peuple, et dans l’investissement dans les potentialités de sa jeunesse, gage de la pérennité de l’État et de son rayonnement régional et international.
La célébration de ces anniversaires ne se limite donc pas à l’évocation des gloires passées, mais constitue également une opportunité de réflexion sur le chemin parcouru et sur les défis à venir, notamment dans un contexte marqué par de profondes mutations régionales et internationales. Le Maroc qui a résisté au colonialisme et conquis son indépendance, est le même Maroc qui affronte aujourd’hui les défis du développement, de la compétitivité et de la justice sociale, fort d’une monarchie clairvoyante et d’un peuple convaincu de sa capacité à surmonter les obstacles.
Ainsi, la Révolution du Roi et du Peuple et la Fête de la Jeunesse demeurent bien plus que deux simples célébrations nationales. Elles incarnent un message intemporel : celui d’une marche collective nourrie par les sacrifices du passé, tournée vers un avenir que les Marocains écrivent avec leur labeur, leur créativité et leur détermination à préserver la force de leurs institutions, la grandeur de leur histoire et l’éclat de leur jeunesse.