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L’opposant algérien Amir Boukhors a révélé sur son compte Twitter des informations concernant les propriétés de luxe détenues par Saïd Chengriha, le chef d’état-major algérien. Chengriha, connu pour ses positions fermes et ses discours hostiles à l’égard de la France, possède un bien immobilier de luxe en plein cœur de la capitale française, Paris, ce qui a suscité une vague de surprise et de critiques.
Cette révélation met en lumière une contradiction flagrante dans les comportements du régime militaire algérien, qui a fait de l’hostilité envers la France un de ses principaux slogans, tandis que ses responsables les plus en vue sont impliqués dans la possession de biens dans l’une des capitales les plus prestigieuses de l’Occident. Cette contradiction soulève de nombreuses questions sur la véritable nature de la relation entre les promesses nationales et la réalité vécue par les responsables en Algérie.
Il ne fait aucun doute que cette révélation reflète les tensions internes en Algérie et alimente les doutes sur la crédibilité des déclarations des chefs militaires, qui se sont toujours vantés de leur position ferme contre l’Occident, et notamment contre la France. Ce développement survient à un moment sensible pour le régime militaire algérien, alors que la pression populaire et les critiques à l’encontre de ses décisions économiques et politiques se multiplient.
D’autre part, de nombreux observateurs estiment que cette affaire offre une opportunité de mettre en lumière les contradictions du pouvoir en Algérie, qui semble ne pas respecter les principes qu’il défend en public. Ces observateurs pensent que de telles affaires peuvent affaiblir davantage la position du régime tant à l’intérieur qu’à l’extérieur, et contribuer à éroder la confiance du peuple à son égard.
Alors, cette révélation affectera-t-elle l’avenir du régime algérien ? Ou la bataille pour promouvoir les slogans anti-France restera-t-elle la caractéristique principale de la politique de ses dirigeants militaires ? La réponse pourrait se dessiner dans un avenir proche, mais ce qui est clair pour l’instant, c’est que cette affaire continuera de susciter beaucoup de débats et de discussions dans les cercles politiques et médiatiques.