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Dans un nouveau signe du changement d’attitude de la communauté internationale à l’égard du “Polisario”, le député conservateur britannique Sir Liam Fox a formulé des déclarations fermes, comparant le front séparatiste aux mouvements Hamas et Hezbollah, affirmant qu’il représente un bras du régime iranien en Afrique du Nord.
Sir Liam Fox, ancien ministre du Commerce international du Royaume-Uni, a appelé les gouvernements occidentaux à agir sans délai, déclarant :
« Il est temps de classer le Polisario comme organisation terroriste. Pour la sécurité et la stabilité de la région, et pour nos alliés marocains, les gouvernements occidentaux doivent prendre la bonne décision immédiatement. »
Ces déclarations interviennent dans le cadre d’un rapport récent de l’Institut Hudson aux États-Unis, qui a mis en lumière les liens croissants entre le Polisario et Téhéran, que ce soit en matière d’armement, de soutien logistique ou d’idéologie, constituant ainsi une menace directe pour la région du Sahel et du Sahara.
Cette position britannique ne constitue pas un cas isolé. Elle rejoint des prises de position similaires émanant de membres du Congrès américain et de décideurs à Washington, où la tendance à criminaliser le Polisario sur le plan international s’accentue, surtout après les rapports des services de renseignement révélant l’implication de ses membres dans des réseaux de trafic d’armes et d’êtres humains, ainsi que leur collaboration avec des groupes terroristes actifs dans la région sahélienne.
Ce changement rapide du discours occidental reflète une prise de conscience croissante que le Polisario n’est plus un simple mouvement séparatiste, mais un facteur de déstabilisation régionale au service d’agendas étrangers, notamment celui de l’Iran. La question ne semble plus pouvoir être différée : une réponse ferme devient urgente pour préserver la sécurité régionale et soutenir un allié stratégique de poids comme le Maroc.