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Campagne médiatique douteuse : Le discours d’Al Jazeera envers le Maroc suscite l’indignation populaire et contraste avec la position officielle du Qatar et du CCG

ALDAR / Analyse

La récente orientation médiatique de la chaîne qatarie Al Jazeera a provoqué une vague d’indignation au sein de l’opinion publique marocaine, suite à la diffusion de contenus jugés par beaucoup comme hostiles, voire incitatifs, à l’encontre du Royaume, notamment dans le contexte de la guerre en cours à Gaza.

Des extraits de reportages et d’émissions diffusés par la chaîne ont été massivement relayés par des internautes marocains sur les réseaux sociaux. Ces contenus contiennent des allégations jugées inexactes concernant la position du Maroc face à l’agression israélienne, accusant le Royaume d’un soutien direct ou indirect à Israël. Une démarche que plusieurs observateurs perçoivent comme une tentative de nuire à l’image de Rabat et de semer la confusion en cette période critique.

Alors que le Maroc continue d’exprimer sa solidarité humaine avec le peuple palestinien, appelant à la désescalade et à la fin de l’occupation, Al Jazeera a choisi d’ignorer ces positions officielles et de concentrer sa couverture sur les relations entre Rabat et Tel-Aviv, en les présentant hors contexte, avec un ton perçu comme une incitation à l’hostilité de l’opinion publique arabe et musulmane contre le Maroc. Ce traitement déséquilibré, qui manque de professionnalisme, ne correspond pas aux principes d’un journalisme responsable. Il va aussi à l’encontre de la position commune du Conseil de Coopération du Golfe (CCG) et de l’État du Qatar, qui valorisent les relations stratégiques avec le Maroc et défendent l’unité arabe face aux défis régionaux.

Des analystes estiment que le discours de certains médias, notamment Al Jazeera, s’inscrit dans une logique d’influence régionale, où les enjeux sont traités avec un prisme politique plutôt que journalistique. Depuis le début du conflit à Gaza, Al Jazeera a adopté un ton parfois accusateur, avec un traitement sélectif des informations, mettant en lumière certaines positions tout en occultant d’autres. Dans le cas du Maroc, beaucoup s’interrogent sur les motivations réelles de cet acharnement, d’autant plus que Rabat abrite le siège du Comité Al-Qods présidé par le Roi Mohammed VI, qui joue un rôle central dans le soutien aux droits du peuple palestinien.

Face à cette couverture jugée partiale, des campagnes numériques ont été lancées sur X (anciennement Twitter) et Facebook pour dénoncer ce que les internautes qualifient de “falsification de la réalité” et de tentative de dénigrer le Maroc. Les réactions sont souvent restées calmes et argumentées, s’appuyant sur des déclarations officielles et des rapports internationaux qui confirment l’engagement constant du Royaume en faveur de la cause palestinienne, à travers des positions diplomatiques claires et un soutien concret sur le terrain.

Par ailleurs, plusieurs personnalités politiques et médiatiques du Golfe ont exprimé leur désaccord avec la ligne éditoriale d’Al Jazeera à l’égard du Maroc, affirmant qu’elle ne reflète pas la position officielle du Qatar ni celle des pays du CCG. Ces pays entretiennent des relations solides avec le Royaume, et apprécient son rôle dans la stabilité régionale et la solidarité arabe. Cette divergence confirme l’existence d’un écart notable entre un discours médiatique orienté et des positions diplomatiques officielles basées sur le respect mutuel et une vision partagée.

Ce que vit actuellement la scène médiatique arabe, entre manipulations et parti pris dans le traitement de l’actualité, pose un défi majeur à la crédibilité des institutions journalistiques. Cibler le Maroc avec un discours incitatif et déconnecté de la réalité ne sert que des agendas de division, à un moment où la conjoncture exige au contraire une union médiatique face à l’occupation et à ses conséquences, et non une instrumentalisation politique entre capitales.

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