A LA UNEACTUALITE

À l’occasion de la Fête du Travail… Quel syndicalisme voulons-nous ? Un syndicalisme au service des travailleurs ou des agendas étrangers ?

À l’occasion de la Fête du Travail… Quel syndicalisme voulons-nous ? Un syndicalisme au service des travailleurs ou des agendas étrangers ?

 

 

ALDAR / Analyse

Le 1er mai est censé être un moment de réflexion collective, une tribune offerte aux travailleurs pour faire entendre leurs doléances, réclamer justice sociale, et revendiquer de meilleures conditions de travail.

Cependant, cette année, certaines prises de position de courants syndicaux soulèvent de sérieuses interrogations sur les dérives que connaît l’action syndicale dans notre pays.

Alors que les travailleurs espèrent un engagement ferme en faveur de leurs droits légitimes, l’opinion publique a été surprise par des syndicats qui se détournent des revendications professionnelles pour s’enliser dans des discours idéologiques éloignés de toute réalité sociale. Pire encore, certains vont jusqu’à afficher un soutien à des entités extrémistes ou à des causes étrangères sans lien avec les véritables préoccupations des travailleurs marocains.

De telles dérives nuisent non seulement à la crédibilité du mouvement syndical, mais affaiblissent également la confiance des citoyens envers des institutions censées les protéger de l’exclusion et de l’exploitation.

Lorsque des syndicats deviennent des tribunes pour des causes controversées et qu’ils détournent le regard de la souffrance réelle des travailleurs marocains, ils trahissent leur mission première et vident la Fête du Travail de son essence.

Face à ces voix dissonantes, il est essentiel de saluer les syndicats qui restent fidèles à la défense des droits socio-économiques des travailleurs, sans jamais perdre de vue les priorités nationales, au premier rang desquelles figure la question du Sahara marocain. Cette cause centrale transcende les clivages politiques et idéologiques, car elle touche à l’unité et à la souveraineté du pays.

Le pays, en définitive, demeure le premier refuge du travailleur. Toute atteinte à sa stabilité ou à son intégrité territoriale revient à compromettre la sécurité et l’avenir même de ses enfants.

Faisons donc de cette Fête du Travail un moment de lucidité collective, pour redonner ses lettres de noblesse à la lutte syndicale, et distinguer clairement entre les syndicats qui élèvent la voix du peuple, et ceux qui ne sont que des instruments dans un jeu politique qui les dépasse.

Articles similaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Bouton retour en haut de la page