
ALDAR/
L’Algérie a qualifié les récentes décisions françaises à l’encontre de ses citoyens de “sales”. Cependant, il est remarquable que ce terme ait été supprimé de la version française du communiqué officiel publié par le ministère algérien des Affaires étrangères.
Cette réaction fait suite à l’imposition par la France de restrictions sur l’entrée de responsables algériens titulaires de passeports spéciaux leur accordant une exemption de visa, ce que l’Algérie considère comme une violation flagrante des accords bilatéraux conclus entre les deux pays.
L’Algérie a exprimé son choc face à ces mesures, soulignant qu’elle n’en avait pas été informée au préalable, bien que l’accord algéro-français stipule explicitement l’exemption de visa pour les détenteurs de passeports diplomatiques et de service.
Elle a également affirmé qu’elle ne resterait pas silencieuse face à ce qu’elle qualifie de “politiques hostiles” qui la visent de manière récurrente, avertissant que toute atteinte à ses intérêts serait suivie de mesures de rétorsion similaires.
De plus, l’Algérie considère que ces politiques françaises ne sont pas de simples mesures techniques, mais qu’elles s’inscrivent dans le cadre d’une “campagne de restriction et de pression politique” menée par certains courants extrémistes au sein du paysage politique français.
La France se prépare également à imposer de nouvelles sanctions sévères contre le régime algérien, ses hauts responsables et leurs fonds déposés dans les banques françaises, en raison de ce que le ministre français de l’Intérieur a qualifié de chantage exercé par le régime algérien sur Paris.