
ALDAR/
Dans un incident tragique qui a secoué la ville de Mulhouse en France, un migrant algérien, qui avait fait l’objet d’une décision d’expulsion vers l’Algérie, a attaqué plusieurs personnes au couteau. Cet agresseur, qui était sous surveillance dans le cadre des procédures d’éloignement « OQTF » (mesures d’éloignement contre les étrangers), a vu son retour refusé par l’Algérie à dix reprises, mettant en lumière les défis auxquels la France est confrontée dans la gestion des criminels condamnés.
Malgré la décision d’expulsion, l’attaquant est resté en France.
Dans ce contexte, de nombreux observateurs se posent des questions sur l’efficacité du système actuel pour appliquer les décisions d’expulsion, en particulier lorsque des pays refusent de réadmettre leurs ressortissants condamnés.
L’incident rappelle les expériences d’autres pays, comme les États-Unis, qui ont réussi à conclure des accords avec des pays comme la Colombie pour récupérer des criminels en seulement quelques heures. Dès lors, la question se pose : pourquoi la France ne peut-elle pas adopter une approche similaire dans ses relations avec l’Algérie ? La France pourrait-elle suivre un modèle de pression plus efficace pour garantir le retour des criminels dans leur pays d’origine ?
La coopération sécuritaire entre les pays est un élément clé de la lutte contre la criminalité et le terrorisme, mais il est clair qu’il existe un fossé dans la coopération entre la France et l’Algérie sur cette question. Ce fossé complique encore la situation sécuritaire en France, qui se retrouve à devoir traiter avec des individus représentant une menace réelle pour sa sécurité intérieure.