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Le député républicain américain Joe Wilson, connu pour sa proximité avec l’ancien président Donald Trump, continue d’exercer des pressions sur l’administration du président tunisien Kaïs Saïed, dans une démarche qui reflète l’intérêt croissant des États-Unis pour l’évolution de la scène politique en Tunisie.
Selon des sources bien informées, Wilson s’apprête à présenter un projet de loi visant à “restaurer la démocratie” en Tunisie, incluant des mesures punitives contre le régime de Kaïs Saïed.
Cette initiative intervient alors que le président tunisien fait face à des critiques croissantes de la part d’acteurs internationaux et locaux, qui dénoncent un “recul démocratique” depuis sa prise de pouvoirs étendus en juillet 2021.
Cette démarche s’inscrit dans une série de tentatives au sein du Congrès américain pour accroître la pression sur la Tunisie. Par le passé, des membres influents du Sénat et de la Chambre des représentants ont exprimé leur inquiétude face aux transformations politiques du pays, qu’ils considèrent comme une déviation du processus démocratique.
Les rapports indiquent que le nouveau projet de loi pourrait inclure des sanctions économiques et des restrictions sur la coopération sécuritaire avec la Tunisie, dans le cas où Washington estimerait que la situation des libertés politiques et des droits de l’homme continue de se détériorer.