Le vice-président de la Banque européenne d’investissement (BEI), Ricardo Mourinho Félix, se rendra au Maroc du 22 au 24 février courant.
Cette seconde visite officielle du vice-président au Maroc sera ponctuée par des entretiens, visites de projets et annonces, indique la Banque dans un communiqué.
M. Mourinho Félix présidera une conférence de presse à Rabat pour présenter l’activité et les perspectives de la Banque dans le Royaume aux côtés de Lionel Rapaille, directeur des opérations des financements des pays de voisinage à la BEI, et d’Anna Barone, chef du bureau de la BEI au Maroc, fait savoir la même source. Il se rendra également à Tanger pour visiter le port de Tanger Med et la société Tintcolor où la BEI a contribué au financement d’une station d’épuration biologique.
Le soutien aux petites et moyennes entreprises exportatrices sera également au cœur de cette visite. Le vice-président donnera le coup d’envoi à un nouveau guide sur la décarbonation en partenariat avec la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM) dans le cadre du programme « Trade and Competitiveness « , un programme cofinancé par l’Union européenne pour améliorer la compétitivité et l’accès au financement des petites et moyennes entreprises (PME) actives dans des chaînes de valeur exportatrices. « Je suis très heureux de me rendre en visite officielle au Maroc avec lequel nous avons développé des liens forts de coopération depuis de nombreuses années », a déclaré le vice-président, cité dans le communiqué.
« Cette visite officielle revêt une importance particulière à l’heure où nous développons BEI Monde, notre nouvelle branche dédiée à notre activité hors de l’Union européenne. Avec BEI Monde, notre objectif est d’intensifier les actions à fort impact pour les populations et sur des secteurs clefs pour l’économie tout en développant de nouveaux partenariats à un niveau local, national et international », a-t-il ajouté.
En tant que l’un des principaux bailleurs de fonds du Maroc, la Banque de l’UE a mobilisé 2,5 milliards d’euros (environ 27, 6 milliards de dirhams) depuis 2017, dont 40% pour le secteur privé, pour financer des projets dans des secteurs clés pour le Royaume tels que les PMEs à travers les banques locales, l’énergie renouvelable, l’éducation, le transport durable, la santé ou encore l’eau et l’assainissement.
ALdar : LA MAP