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69,5 milliards de DH d’ici fin 2022 : contenir le déficit budgétaire

Manar Taoussi

Les dépenses et la répartition des dépenses de la Direction du Trésor montrent que la tendance baissière du déficit budgétaire se poursuivra fin 2022.

Le déficit budgétaire pour l’exercice 2022 montre une tendance à la baisse. Il s’agit de 69,5 milliards de dirhams. H. A 5,1% du PIB, il représente une amélioration de 0,4 point de PIB par rapport à la fois au réalisé 2021 et à la situation de dépenses et de financement du Trésor 2022 prévue par la loi de finances. « Cette maîtrise des déficits sera assurée grâce à l’amélioration des recettes fiscales et autres, notamment pour couvrir l’augmentation des dépenses résultant des mesures prises par l’État pour compenser l’impact de la hausse des prix sur les achats des ménages. Il est désormais possible d’influer sur les activités des entreprises et maintenir durablement leurs activités d’investissement », a déclaré le ministère dans sa publication.
Chiffre d’affaires consolidé 51,6 milliards DH

Le ministère de l’Economie et des Finances pointe une progression à deux chiffres des recettes dans les documents statistiques. Ce dernier a été consolidé à 51,6 milliards AED, soit une augmentation de 23,7% par rapport à 2021. Finances (+116%). Il a augmenté de 18,8% par rapport à l’année précédente, soit 48,2 milliards de dirhams. Selon une publication du ministère de l’Economie et des Finances, « Y compris la part supportée par les collectivités locales, 19,5 milliards de Dhs, contre 14,6 milliards de Dhs au final, malgré les gros efforts consentis par l’Etat en matière de détaxe. La performance a impacté la valeur de 11,2 milliards d’AED en dessous des prévisions de la loi de finances pour décembre 2021. ” Il convient de noter que l’évolution positive des recettes fiscales provient d’une augmentation de 40% de l’impôt sur les sociétés et d’une augmentation de 8,1% de l’impôt sur le revenu.
Investissement en capital de 93,8 milliards de dirhams

Les dépenses courantes ont enregistré une augmentation de 36,4 milliards d’AED, avec un taux de décaissement de 110%. « Par rapport à 2021, cette évolution est principalement due à une augmentation des charges de rémunération (+Dh20,3 milliards) et des dépenses en biens et services (+Dh14,7 milliards) », a expliqué le ministère dans sa publication. Les dépenses en capital ont atteint 93,8 milliards AED, soit une augmentation d’environ 16 milliards AED ou +20,6% par rapport à 2021 (77,8 milliards AED). Il apparaît également que leur taux de conformité était de près de 120 % par rapport à la prévision de la loi de finances 2022. Cette hausse s’explique notamment par les mesures prises par le gouvernement pour soutenir certaines entreprises dont la situation a été fortement affectée. Hausse des prix des matières premières.
Un excédent de 8,6 milliards de dirhams réalisé à travers les comptes spéciaux du Ministère des Finances

D’un autre point de vue, le compte spécial du ministère des Finances a affiché un excédent de 8,6 milliards d’AED contre 3,6 milliards d’AED en 2021. La part des cotisations de solidarité sociale dans les bénéfices et les revenus allouée au Fonds d’appui à la protection sociale et à la cohésion sociale, contre environ 4 milliards de dollars en 2021.
BESOINS DE FINANCEMENT DE 71 MM DH

L’état des dépenses et des ressources du Trésor montre des besoins de financement de près de 71 milliards d’AED à fin 2022. « Cette demande a été augmentée par un flux net d’investissements sur le marché monétaire de 500 millions d’AED, principalement satisfait par le recours au marché de la dette intérieure pour un montant net de 19,1 milliards d’AED, en utilisant les encours disponibles à Bank Al-Maghrib en 2020. Près de 21 AED milliards de dollars ont été tirés au titre de la ligne de précaution et de liquidité (PLL) du FMI en avril 2019, les dépôts du Trésor ont augmenté de 1 milliard AED et de 3 milliards AED, et un financement extérieur de 6 milliards AED a été mobilisé », a expliqué le ministère dans sa publication.
Notamment, les flux de la dette intérieure comprennent des souscriptions de près de 135,5 milliards d’AED contre 149,3 milliards d’AED en 2021 et des remboursements de principal de 113,8 milliards d’AED contre près de 102,8 milliards d’AED en 2021. La dette extérieure comprend des retraits d’environ 29,6 milliards d’AED, contre 18,4 milliards d’AED en 2021, et un amortissement de 23,6 milliards d’AED, contre 10,2 milliards d’AED il y a un an.
Le Ministère de l’Economie et des Finances a rappelé à cet égard que dans un contexte de pressions inflationnistes et de resserrement des conditions de financement sur les marchés nationaux et internationaux, le Ministère des Finances a d’une part mis en place de nouveaux instruments pour stimuler la demande de bons du Trésor DT (BDT court terme , taux révisable BDT) , s’est en revanche engagée dans la mobilisation de financements alternatifs (emprunts extérieurs bilatéraux et multilatéraux, LPL) pour optimiser le coût de sa dette. « 

 

ALdar : LA MAP

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