
Le développement remarquable que connaissent les provinces du Sud du Maroc, grâce à la Vision clairvoyante de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, érige cette région en un modèle de développement durable inspirant pour l’ensemble du continent africain, a affirmé le président du Timbuktu Institute – African Center for Peace Studies, basé au Sénégal, Bakary Sambe.
Dans un entretien accordé à la MAP, M. Sambe a souligné que ce développement se manifeste à travers notamment la modernisation des infrastructures, le renforcement de l’attractivité des territoires et leur intégration harmonieuse dans la politique nationale de développement, portée par la stratégie de décentralisation et de régionalisation avancée.
Selon l’enseignant-chercheur sénégalais, “la région de Laâyoune-Sakia El Hamra, par exemple, illustre parfaitement cette dynamique. Ville symbolique et hautement historique, Laâyoune a toujours représenté un carrefour entre le Maroc et l’Afrique subsaharienne, un lieu de brassage culturel et spirituel qui a façonné les relations profondes et séculaires entre les deux espaces”.
Il a relevé que les initiatives structurantes lancées dans ces provinces témoignent d’un engagement Royal résolu en faveur d’un développement global, citant notamment le port de Dakhla Atlantique, les investissements dans les énergies renouvelables et les infrastructures agricoles.
L’auteur de l’ouvrage “Le Maroc africain: Trajectoires d’une ambition continentale” a également mis en avant la contribution de l’Institut Africain de Recherche en Agriculture Durable (ASARI), relevant de l’Université Mohammed VI Polytechnique (UM6P), comme un exemple concret de cette nouvelle dynamique intellectuelle et scientifique portée par le Royaume.
Ce modèle, a-t-il noté, “montre qu’il est temps de dépasser les visions pessimistes qui ont longtemps freiné le continent, et d’apprendre des expériences africaines réussies, à commencer par celles du Maroc dans ses provinces du Sud”.
M. Sambe a par ailleurs rappelé la double vocation géostratégique des provinces du Sud : “D’une part, elles constituent un trait d’union historique entre le Maghreb et l’Afrique saharienne, d’autre part, elles occupent une position centrale sur le corridor atlantique, au cœur de l’Initiative Atlantique portée par Sa Majesté le Roi Mohammed VI”.
Cette initiative, a-t-il ajouté, “fédère aujourd’hui de nombreux pays africains autour d’une vision commune : faire de l’espace atlantique un corridor d’avenir, un axe stratégique pour les échanges, l’énergie et l’intégration continentale, à l’image du projet du gazoduc Nigeria-Maroc et des futurs hubs logistiques de Dakhla et Laâyoune”.
Pour M. Sambe, cette dynamique traduit la place de choix qu’occupent les provinces du Sud dans la nouvelle architecture africaine. “Alors que le continent repense son intégration, le Maroc émerge comme une puissance-pont, un bridging power dont le développement entraîne dans son sillage les autres nations africaines”.
Le chercheur sénégalais a, par ailleurs, salué la constance et la profondeur de l’axe Rabat-Dakar, “marqué par la confiance, la fraternité et la continuité historique”, rappelant que “le Sénégal et le Maroc ont toujours été ensemble, depuis les temps médiévaux jusqu’à aujourd’hui”.
Il a évoqué à cet égard plusieurs moments forts de cette fraternité exemplaire : l’escale à Dakar de Feu SM Mohammed V de retour d’exil, l’amitié distinguée entre le défunt Président Léopold Sédar Senghor et Feu SM le Roi Hassan II, la signature en 1964 de la Convention d’Établissement entre les deux pays et, enfin, le partenariat renouvelé entre Sa Majesté le Roi Mohammed VI et le Président Bassirou Diomaye Faye.




