
Par Iman Alaoui
La récente résolution du Conseil de sécurité des Nations unies a marqué un tournant historique dans le dossier du Sahara marocain. Ce texte, porteur d’un message clair, réaffirme le large soutien international à l’initiative marocaine d’autonomie, considérée comme la seule solution réaliste, pragmatique et durable au différend régional autour des provinces du Sud.
Ce n’est pas une simple étape diplomatique, mais bien une déclaration politique forte : la légitimité internationale et la dynamique de soutien au Maroc isolent désormais les thèses séparatistes que l’Algérie tente de maintenir depuis des décennies.
Alors que le Maroc poursuit sur le terrain une politique de développement ambitieuse dans ses provinces sahariennes — à travers d’importants projets d’infrastructures, d’investissements et la consolidation du rôle des conseils élus locaux —, Alger persiste dans son refus de participer aux tables rondes initiées par l’envoyé spécial de l’ONU, Staffan de Mistura.
Cependant, les derniers signaux diplomatiques, relayés par plusieurs rapports onusiens et médias français, indiquent que cette attitude d’obstruction algérienne ne trouve plus d’écho au sein du Conseil de sécurité, lequel a rappelé dans sa dernière résolution « la nécessité pour l’Algérie de participer pleinement, en tant que partie prenante essentielle, au processus politique ».
Pour Rabat, le message est limpide : le processus ne s’arrêtera pas en l’absence de l’Algérie. Fort de la légitimité de son histoire, de l’unité de son territoire et du soutien de dizaines de pays ayant ouvert des consulats à Laâyoune et Dakhla, le Maroc avance sereinement dans la mise en œuvre de sa vision réaliste, sous l’égide des Nations unies.
Les faits sur le terrain parlent d’eux-mêmes : les provinces du Sud connaissent une dynamique sans précédent. De vastes investissements dans les énergies renouvelables, des ports stratégiques, une urbanisation soutenue et une présence diplomatique croissante avec l’ouverture de représentations arabes, africaines et latino-américaines font aujourd’hui du Sahara un modèle de stabilité et de développement régional.
À l’inverse, le projet séparatiste traverse une crise profonde et un isolement quasi total : plus de 85 pays ont retiré leur reconnaissance de la soi-disant « république sahraouie », tandis que les Nations unies, elles, maintiennent leur appui constant à l’initiative marocaine, qualifiée de « sérieuse et crédible ».
Ainsi, la dernière résolution du Conseil de sécurité ne marque pas la fin d’un processus, mais le début d’une nouvelle phase : celle de la mise en œuvre concrète de l’autonomie. Que l’Algérie accepte ou non de s’asseoir à la table du dialogue, le Maroc, animé par une confiance tranquille et une vision stratégique, poursuit son chemin vers la consolidation irréversible de la marocanité du Sahara — à la fois dans le droit international et dans la réalité du terrain.
L’histoire l’a dit, la résolution onusienne l’a confirmé :
Le Maroc est dans son Sahara, et le Sahara est dans son Maroc.




