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L’Algérie s’enfonce dans une nouvelle isolement : des milliards gaspillés pour le Polisario, tandis qu’un peuple oublié cherche l’espoir

L’Algérie s’enfonce dans une nouvelle isolement : des milliards gaspillés pour le Polisario, tandis qu’un peuple oublié cherche l’espoir

 

 

Par Imane Alaoui

Le régime militaire algérien continue de dilapider des centaines de milliards de dollars dans des aventures politiques sans issue, au premier rang desquelles figure le financement du mouvement séparatiste du Polisario, devenu depuis des décennies un fardeau lourd pour le Trésor public et une tache sur l’image diplomatique du pays.

Selon des estimations internationales, plus de 500 milliards de dollars auraient été engloutis depuis les années 1970 dans l’armement, la formation et le financement de cette organisation, au lieu d’être investis dans l’amélioration des conditions de vie d’un peuple confronté à de graves crises en matière de logement, d’éducation, d’emploi et de services de base. Malgré cet effort financier colossal, l’Algérie ne récolte aujourd’hui qu’un isolement diplomatique croissant, alors que la majorité des grandes puissances — des États-Unis à l’Europe — expriment désormais ouvertement leur soutien à l’initiative marocaine d’autonomie comme solution réaliste au différend sur le Sahara.

Même les partenaires que l’Algérie considérait comme des alliés traditionnels, tels que la Russie et la Chine, prennent désormais leurs distances. Moscou adopte un langage de neutralité prudente, préférant préserver ses intérêts économiques avec Rabat, tandis que Pékin renforce ses partenariats stratégiques avec le Maroc dans les domaines de l’énergie, des infrastructures et des industries vertes. Ce revirement illustre la perte progressive, par Alger, de ses cartes dans le jeu d’équilibre régional qu’elle tentait de maîtriser depuis des décennies.

Sur le plan intérieur, le désenchantement populaire ne cesse de grandir. Les Algériens assistent, impuissants, à une politique qui privilégie le financement de conflits extérieurs au détriment des besoins urgents du pays. Les rapports internationaux confirment que plus de 30 % des jeunes souhaitent émigrer, tandis que le chômage et la pauvreté persistent, malgré les revenus considérables tirés des hydrocarbures.

Le discours officiel continue de brandir le slogan du “droit à l’autodétermination”, mais la réalité démontre que cette posture ne profite qu’à une élite restreinte liée à l’armée. Pendant ce temps, la population, et en particulier les jeunes, paie le prix d’une “guerre froide” anachronique, sans perspective d’avenir.

Aujourd’hui, l’Algérie se trouve à la croisée des chemins : poursuivre son financement d’un projet voué à l’échec nommé “Polisario”, ou écouter la voix de la raison en rejoignant une dynamique maghrébine fondée sur la coopération avec le Maroc et l’investissement commun dans le développement.

Alors que le Maroc enchaîne les succès dans les énergies renouvelables, l’industrie automobile, et une diplomatie équilibrée qui lui a valu un soutien international massif sur la question du Sahara, l’Algérie s’isole davantage, perdant argent, crédibilité et, surtout, la confiance de son propre peuple.

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