Washington tranche la question : un projet de résolution onusien consacre l’initiative d’autonomie et met fin à l’illusion du séparatisme au Sahara marocain

Par Iman Alaoui/ ALDAR

Les regards du monde se tournent à nouveau vers le Conseil de sécurité des Nations Unies, où les États-Unis, en tant que « porte-plume » du dossier du Sahara, ont distribué un nouveau projet de résolution appelant explicitement à l’ouverture de négociations « sérieuses et réalistes » autour de l’initiative marocaine d’autonomie sous souveraineté du Royaume. Cette démarche marque un tournant politique majeur, consolidant la position américaine constante et enterrant définitivement le mythe du séparatisme soutenu par l’Algérie et le Front Polisario.

Selon des sources diplomatiques de haut niveau, le texte américain évite délibérément toute référence à un « référendum » ou au concept d’« autodétermination » tel que défendu par Alger. Ce choix reflète un consensus international grandissant reconnaissant que l’initiative d’autonomie, proposée par le Maroc en 2007, constitue la seule solution réaliste, pragmatique et durable à ce différend régional artificiel.

Cette initiative américaine intervient dans un contexte international qui redonne toute sa valeur à l’approche marocaine, axée sur la stabilité et le développement. Depuis la reconnaissance officielle par Washington de la souveraineté du Maroc sur son Sahara en 2020, les États-Unis maintiennent une position ferme en faveur de l’intégrité territoriale du Royaume, considérant que la proposition d’autonomie présentée par Rabat incarne les principes de réalisme et de compromis prônés par le Conseil de sécurité dans ses résolutions successives.

Pour de nombreux observateurs, la distribution de ce projet de résolution par Washington constitue une véritable gifle diplomatique pour l’Algérie, désormais plus isolée que jamais sur la scène internationale. Alger voit fondre le soutien de plusieurs pays qui appuyaient jadis sa thèse, tandis que la reconnaissance de la marocanité du Sahara ne cesse de s’étendre à travers le monde, notamment en Afrique, dans le monde arabe et en Europe.

L’Algérie, qui dépense depuis des décennies des milliards de dollars pour financer le Polisario, se trouve aujourd’hui confrontée à une nouvelle réalité : la communauté internationale ne considère plus ce mouvement comme un acteur légitime, mais comme une entité armée déstabilisatrice, menaçant la sécurité dans la région du Sahel et du Sahara. Pendant ce temps, le Maroc continue de consolider sa présence économique et diplomatique dans ses provinces du Sud, grâce à d’importants projets structurants dans les domaines des infrastructures, de l’énergie et de l’intégration africaine.

Le projet de résolution américain devrait recueillir le soutien de la majorité des membres du Conseil de sécurité, notamment la France, le Royaume-Uni et les Émirats arabes unis. Ce consensus attendu consacrerait l’orientation nouvelle de l’ONU vers une solution politique fondée sur le réalisme, la coopération et le respect de la souveraineté nationale.

Par cette initiative, Washington envoie un message sans équivoque à la communauté internationale : le dossier du Sahara marocain n’est plus un différend en suspens, mais une question désormais tranchée sur les plans politique et juridique en faveur de l’unité territoriale du Royaume. Cette évolution met fin aux manœuvres répétées du régime algérien, qui s’évertue depuis des décennies à entretenir une illusion désormais révolue.

Aujourd’hui, le constat est clair : la bataille n’est plus diplomatique, mais factuelle. Le Sahara est marocain, l’avenir est marocain, et la communauté internationale reconnaît que la seule voie possible passe par la souveraineté pleine et entière du Maroc sur son territoire.