Le Roi trace la voie et la Génération Z perd la boussole : le Maroc ne se gouverne pas par des slogans, mais par une vision royale tournée vers l’avenirLe Roi trace la voie et la Génération Z perd la boussole : le Maroc ne se gouverne pas par des slogans, mais par une vision royale tournée vers l’avenir

Par Imane Alaoui/ ALDAR
À la suite du discours royal prononcé devant le Parlement, certaines voix et plateformes, fidèles à leur habitude de « pêcher en eaux troubles », ont affirmé que le discours du Roi aurait « déçu la Génération Z » et n’aurait pas apporté « la réponse attendue » à leurs revendications. Pourtant, ce discours, lu avec un esprit patriotique et une compréhension réaliste, n’était ni un message de circonstance ni un texte apaisant. Il s’agit d’un document stratégique qui inaugure une nouvelle ère de sérieux, de responsabilité, de justice sociale et de reddition des comptes au service du citoyen.
Ceux qui ont critiqué le discours sont tombés dans le piège de la lecture superficielle, observant les mots à travers le prisme de l’instantané, sans percevoir la profondeur d’une vision d’État bâtissant l’avenir à travers des plans et des institutions, et non par des tweets ou des revendications éphémères. Depuis son accession au trône, le Roi Mohammed VI n’a jamais prononcé un discours sans placer l’être humain marocain au centre du projet national — qu’il s’agisse du Nouveau modèle de développement, du Maroc des opportunités ou de la justice territoriale. Dans ce dernier discours, le Souverain a insisté sur le fait que l’encadrement des citoyens est une responsabilité collective, et que le développement n’est pas qu’une affaire de chiffres, mais avant tout de dignité, de justice et de qualité de vie.
La Génération Z est sans aucun doute ambitieuse, mais elle doit comprendre que le changement ne se réalise ni par la pression médiatique ni par la provocation numérique, mais par la participation concrète, le travail, l’effort et l’initiative au sein des institutions. Le Roi, dans son discours, n’a pas fermé les portes ; il les a grandement ouvertes à cette génération, en appelant tous les acteurs — gouvernement, Parlement, partis politiques et société civile — à s’impliquer dans l’encadrement des citoyens et à permettre aux jeunes de participer à la prise de décision, non pas en spectateurs, mais en véritables partenaires du développement.
Le Maroc d’aujourd’hui n’est pas un pays figé attendant des réformes venues de l’extérieur ; c’est un chantier en mouvement, en construction permanente. Des projets d’énergies renouvelables qui ont fait du Royaume un leader en Afrique, aux infrastructures reliant le Nord et le Sud, en passant par les grandes réformes sociales telles que la généralisation de la protection sociale et de la couverture médicale. Ces réalisations ne sont pas le fruit du hasard, mais d’une vision royale intégrée, plaçant chaque Marocain au cœur du futur de sa patrie.
Quant à ceux qui parlent de « déception », qu’ils se posent la question : l’espoir réside-t-il dans les discours ou dans l’action ? La réforme se mesure-t-elle au nombre de slogans ou aux résultats des politiques publiques ? Le Roi n’a pas déçu ; il a, au contraire, placé chacun face à ses responsabilités et appelé à une nouvelle ère fondée sur la clarté, la responsabilité et l’efficacité.
Le Maroc d’aujourd’hui ne saurait être réduit à une vague numérique passagère ni à des publications précipitées. Le Royaume est un État porteur d’un projet clair, guidé par un Roi sage et visionnaire, qui ne parle pas à l’instant présent, mais à l’avenir. Ceux qui écoutent attentivement son dernier discours comprendront que le message ne visait pas à satisfaire un groupe ou une génération, mais à bâtir une nation forte de ses citoyens, confiante en son avenir, marchant d’un pas sûr vers un Maroc de justice, de dignité et de développement.
Celui qui souhaite comprendre le discours royal doit le lire avec la raison de l’État, non avec le regard d’une plateforme. Car le Maroc ne se gouverne pas par les émotions, mais par la constance et la vision — des qualités que Dieu a accordées à un Roi qui conduit son pays avec assurance vers l’avenir.