
ALDAR/ Gaïtha Hafiani
Le Maroc a une nouvelle fois démontré, à travers sa réaction rapide à la diffusion sur les réseaux sociaux d’une vidéo montrant des comportements présumés illégaux attribués à des policiers en uniforme, la capacité de ses institutions à gérer les événements avec un haut degré de responsabilité.
L’Inspection générale de la Sûreté nationale a été chargée de mener une enquête minutieuse, non seulement pour établir les responsabilités légales et professionnelles, mais aussi pour garantir la vérité en toute transparence, reflétant ainsi un engagement ferme envers les principes de responsabilité et de professionnalisme.
Cet événement s’inscrit dans un cadre plus large, illustrant la stratégie du Maroc visant à renforcer la culture de la reddition de comptes au sein de ses institutions, en particulier celles du secteur sécuritaire. La réaction immédiate et l’organisation méthodique pour examiner toute infraction démontrent que l’institution sécuritaire marocaine ne se limite pas à défendre sa réputation, mais s’efforce également de consolider la confiance entre le citoyen et l’État, un atout essentiel dans tout système démocratique moderne.
Cette démarche met également en lumière l’évolution du système de contrôle interne au Maroc, qui n’est plus un simple slogan sur le papier, mais une pratique concrète touchant tous les fonctionnaires, du sommet de la hiérarchie jusqu’aux postes les plus modestes. La position adoptée par les institutions sécuritaires constitue ainsi un exemple à suivre pour les autres secteurs gouvernementaux, prouvant que la protection de l’intérêt public et la sanction des contrevenants vont de pair.
Dans cette optique, la réaction rapide et sérieuse face à d’éventuelles violations envoie un message clair aux citoyens : l’État marocain et ses institutions agissent selon les plus hauts standards de loi et de transparence, et tout manquement, quelle que soit la position de son auteur au sein de l’institution, sera soumis à la responsabilité. Cela renforce la confiance dans les forces de sécurité et rappelle que la sécurité ne se limite pas à protéger les biens des citoyens, mais englobe également la sauvegarde des principes mêmes de l’État.