
ALDAR / Iman Alaoui
Au cœur de la controverse suscitée par la visite de Jacob Zuma au Maroc, le parti sud-africain MK a réagi avec vigueur. Lors d’une conférence de presse, le parti a affirmé sans équivoque que « le Maroc et le Sahara occidental formaient un seul et même pays avant que les colonisateurs français et espagnols n’interviennent pour diviser le territoire par convoitise de ses richesses minières ».
Dans son intervention, le vice-président du parti a comparé la dislocation de l’unité territoriale du Maroc à l’expérience douloureuse vécue par l’Afrique du Sud sous le régime de l’apartheid. Il a déclaré : « Nous savons parfaitement ce que signifie se faire voler ses terres, voir sa souveraineté bafouée et son identité niée. » Il a ajouté que la question du Sahara ne devrait pas être réduite à des chiffres ou à une simple étendue géographique. Bien que la population de cette région n’excède pas un million d’habitants, cela ne justifie en rien qu’on néglige sa profondeur historique et son attachement séculaire au Maroc.
Cette nouvelle position illustre un tournant dans le discours de certaines forces politiques sud-africaines, qui commencent à revoir leurs positions traditionnelles et à adopter une approche plus réaliste et équitable vis-à-vis de la question du Sahara marocain.