
Par ALDAR / Analyse
La sélection sénégalaise a lancé un message d’alerte retentissant à tous ses concurrents, en particulier à Walid Regragui et son staff technique, en s’imposant de manière historique face à l’Angleterre (3-1) lors d’un match amical disputé à Nottingham.
Ce succès impressionnant, décroché face à l’un des cadors du football européen, sonne comme un avertissement précoce pour l’équipe nationale marocaine quant au sérieux, à la rigueur et à la montée en puissance des « Lions de la Teranga », alors que les deux sélections se préparent pour les échéances continentales et internationales à venir.
Confiants et audacieux, les Sénégalais ont renversé un score défavorable après un but précoce d’Harry Kane, pour finalement s’imposer grâce à Ismaïla Sarr, Habib Diarra et Cheikh Sabaly. Leurs performances ne se sont pas limitées à l’efficacité offensive : elles ont mis en lumière un équilibre tactique remarquable, une grande condition physique, et une capacité à contenir la pression anglaise avant de frapper avec une efficacité redoutable.
Bien que la rencontre ait été amicale, ses enseignements sont clairs : le Sénégal a atteint un niveau de maturité footballistique qui le place parmi les adversaires les plus redoutables, y compris pour les « Lions de l’Atlas ». Une confrontation entre les deux équipes pourrait très bien survenir lors de la prochaine Coupe d’Afrique des Nations, que le Maroc accueillera sur son sol.
Alors que l’équipe de Regragui est encore en quête de stabilité et d’identité après le Mondial qatari, son voisin d’Afrique de l’Ouest semble prêt à relever des défis d’envergure. Le Sénégal a réussi ce qu’aucune sélection africaine n’avait fait auparavant : battre l’Angleterre chez elle.
Ce triomphe ne reflète pas seulement la puissance collective du Sénégal ; il révèle aussi les faiblesses des équipes européennes face à des adversaires bien organisés et physiquement solides. Un constat que le staff marocain doit analyser en profondeur pour ajuster ses stratégies, et se préparer à affronter une équipe de ce calibre.
C’est une leçon claire et précoce : ceux qui aspirent à dominer le football africain – voire mondial – doivent se tenir prêts à affronter des sélections africaines qui ne redoutent plus personne, et qui rivalisent désormais – parfois avec brio – face aux plus grandes écoles footballistiques de la planète.