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Les provinces du Sud du Royaume, notamment la ville de Dakhla, connaissent une dynamique de développement sans précédent, qui attire l’attention des grandes puissances économiques. Un soutien croissant des États-Unis et de plusieurs pays européens accompagne cette transformation, propulsant le Sahara marocain au rang de future plateforme d’investissement stratégique.
Dans un reportage récent depuis Dakhla, l’agence américaine Bloomberg qualifie la région de « nouvel eldorado » en plein essor, mettant en lumière l’élan de modernisation qu’elle connaît, notamment après la reconnaissance par Washington de la souveraineté du Maroc sur son Sahara.
Parmi les projets phares, figure le port atlantique de Dakhla, dont le coût dépasse 1,2 milliard de dollars. Ce projet d’envergure est appelé à devenir un véritable pont maritime reliant le Maroc aux marchés européens et latino-américains, dans le cadre d’une vision ambitieuse visant à faire du Sahara un corridor commercial mondial.
Selon les estimations, les investissements attendus dans la région pourraient atteindre les 10 milliards de dollars, avec un appui affirmé de Washington, Paris et Madrid. Sur le terrain, les chantiers d’infrastructure se multiplient : une autoroute moderne, un nouvel aéroport, ainsi que des complexes hôteliers de grande envergure sont en cours de développement.
Les projets d’énergies renouvelables occupent également une place centrale dans cette dynamique. Grâce à ses ressources naturelles abondantes, la région pourrait non seulement alimenter les installations du Mondial 2030, coorganisé par le Maroc, l’Espagne et le Portugal, mais aussi exporter de l’électricité propre vers l’Europe.
Ces avancées témoignent de la volonté du Maroc de faire du Sahara un acteur régional et continental incontournable dans les domaines de la logistique, de l’énergie et du tourisme. Elles renforcent également la position stratégique du Royaume en tant que passerelle entre l’Europe et l’Afrique, et acteur clé dans la nouvelle architecture économique mondiale.
