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À chaque visite de la mission de la MINURSO dans les camps de Tindouf, au sud-ouest de l’Algérie, le même scénario bien rodé se répète : des foules de personnes, prétendument sahraouies, surgissent soudainement, brandissant des slogans politiques et des drapeaux du Front Polisario, dans une mise en scène soigneusement orchestrée pour impressionner les délégations onusiennes.
Mais selon une enquête publiée par le site Sahel Intelligence le 12 avril 2025, ces foules ne sont en réalité qu’une façade propagandiste utilisée pour tromper la communauté internationale, alors que la réalité sur le terrain est tout autre. Le nombre d’habitants permanents dans les camps de Tindouf ne dépasse pas, selon des sources indépendantes, les 18 000 personnes, dont beaucoup ne sont même pas d’origine sahraouie, mais plutôt des migrants venant d’Afrique subsaharienne, utilisés comme “figurants politiques” lors des visites des Nations Unies.
Le but de cette manipulation démographique, selon le site, est de gonfler artificiellement le soutien populaire au Polisario et de faire croire à la communauté internationale que le Front représente un “peuple opprimé” nombreux, alors qu’en réalité, la majorité des véritables Sahraouis ont choisi la voie de l’intégration et de la stabilité, que ce soit dans les provinces du Sud du Royaume du Maroc ou dans des pays comme l’Espagne, la France ou les îles Canaries.
Le rapport souligne que cette tromperie soulève de sérieuses questions de légitimité et de représentativité : comment un Front peut-il prétendre représenter les Sahraouis alors qu’il ne bénéficie pas de leur soutien réel ? Et comment les Nations Unies peuvent-elles fonder leurs efforts de médiation sur des données manipulées ?
En parallèle, la source indique que le Maroc continue de renforcer le développement de ses provinces du Sud à travers des investissements stratégiques, une participation politique active des populations locales, ainsi qu’un soutien diplomatique international croissant à sa position sur le conflit.
Le site cite également un expert en géopolitique, ayant requis l’anonymat, qui affirme que ce que fait le Polisario est une “opération de désinformation organisée”, utilisant des individus n’ayant aucun lien avec l’identité sahraouie historique, dans le but de créer une “illusion démographique” devant la communauté internationale.
Le rapport conclut en affirmant que la mission de la MINURSO se retrouve désormais face à une responsabilité morale et politique : celle de revoir sa méthodologie de travail. Un audit démographique transparent et indépendant dans les camps de Tindouf pourrait constituer une étape décisive vers un règlement juste de la question du Sahara, basé sur la réalité et non sur des pièces de théâtre politiques.
