
ALDAR/
Dans une décision qui reflète l’instabilité de la politique étrangère algérienne, Abdelmadjid Tebboune a de nouveau cédé face aux pressions internationales, cette fois-ci de la part de la France, bien que Paris maintienne sa position en faveur de la marocanité du Sahara. Cette démarche intervient après une série de revirements politiques dans les relations de l’Algérie avec l’Europe, notamment lorsque le gouvernement algérien a dû faire marche arrière face à l’Espagne après une crise diplomatique aiguë.
Depuis son arrivée au pouvoir, Tebboune a brandi les slogans de souveraineté nationale et d’indépendance dans la prise de décision. Cependant, la réalité sur le terrain démontre le contraire. Après avoir adopté une position conflictuelle contre l’Espagne suite au changement de position de Madrid sur le Sahara marocain, l’Algérie s’est rapidement retrouvée isolée économiquement et politiquement, ce qui l’a contrainte à rétablir ses relations commerciales sous la pression de l’Union européenne. Aujourd’hui, le même scénario se répète avec la France, qui n’a pourtant pas modifié sa position sur le conflit au Sahara marocain. Malgré cela, Tebboune cherche à restaurer les relations avec Paris à tout prix.
Les relations algéro-françaises ont toujours été marquées par des tensions. L’Algérie tente de se présenter comme une puissance indépendante refusant toute ingérence étrangère, alors que la réalité révèle une dépendance évidente, notamment vis-à-vis des grandes puissances qui dictent les équilibres régionaux. Ce rapprochement avec la France, à ce stade, traduit un besoin urgent de soutien politique et économique pour l’Algérie, qui subit une baisse de ses revenus gaziers et une isolation diplomatique croissante due à sa politique étrangère agressive.
Les récents développements confirment que, malgré ses tentatives répétées de s’affirmer comme un acteur influent dans la région, l’Algérie est contrainte de s’adapter aux pressions internationales. Ainsi, Tebboune, qui se voulait un symbole de défiance, finit par se plier une fois de plus face à la France, tout comme il l’a fait auparavant avec l’Espagne…