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Après avoir pris position aux côtés de Tebboune et de ses alliés… Kaïs Saïed ne mérite pas de message de félicitations

Après avoir pris position aux côtés de Tebboune et de ses alliés… Kaïs Saïed ne mérite pas de message de félicitations

ALDAR / Analyse

Depuis l’indépendance de la Tunisie, les rois du Maroc ont l’habitude d’envoyer des messages de félicitations officiels aux présidents tunisiens à l’occasion de la fête nationale tunisienne, le 20 mars de chaque année, une tradition qui reflète les relations étroites entre les deux pays. Cependant, cette tradition a connu une exception notable cette année, avec l’absence de message de félicitations du roi Mohammed VI à l’adresse du président Kaïs Saïed, ce qui a soulevé des questions sur l’avenir des relations entre les deux pays.

Cette décision est liée à des arrière-plans politiques complexes, où il semble que l’absence de félicitations reflète un mécontentement marocain à l’égard des récentes positions de la Tunisie, notamment concernant la question du Sahara marocain. Les signes ont récemment augmenté, suggérant que la Tunisie soutient la position de l’Algérie sur ce dossier, ce que le Maroc considère comme une démarche injustifiée en faveur de l’opposition à l’unité de son territoire.

La question du Sahara marocain est l’un des dossiers les plus sensibles de la politique marocaine, et elle est marquée par une tension continue avec l’Algérie, qui soutient le Front Polisario. Le Maroc, pour sa part, maintient une souveraineté totale sur le Sahara et considère tout soutien au Front Polisario comme une ingérence dans ses affaires intérieures. Ces tensions politiques entre le Maroc et l’Algérie ont jeté une ombre sur les relations diplomatiques avec la Tunisie, qui était censée rester neutre ou adopter une position plus équilibrée.

Le timing de cette décision n’est pas anodin, car elle survient après une série de déclarations et de positions politiques sur la scène tunisienne, ce qui soulève des interrogations sur la possibilité de changements radicaux dans les relations entre la Tunisie et le Maroc.

Il est important de noter que le roi Mohammed VI, à travers cette décision, adopte une position ferme face à toute tentative d’instrumentaliser la question marocaine dans des dossiers politiques complexes, ce qui pourrait affecter la coopération future entre les deux pays dans divers domaines, notamment le commerce, le tourisme et la coopération sécuritaire.

Face à ces développements, la question demeure ouverte sur la manière dont la diplomatie gérera cette crise, et si le régime tunisien cherchera à rectifier la situation ou si les relations se dirigeront vers davantage de tensions dans un avenir proche.

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