
ALDAR / Analyse
L’Algérie a toujours été le théâtre d’accidents aériens répétés, soulevant des questions sur les véritables causes de ces catastrophes. Le problème réside-t-il dans l’utilisation d’équipements militaires soviétiques obsolètes, devenus inadaptés à l’usage, ou bien y a-t-il des dimensions politiques cachées qui jouent un rôle dans la récurrence de ces incidents ?
Les rapports indiquent que l’armée de l’air algérienne dépend largement d’avions et d’hélicoptères datant de la guerre froide, dont certains sont plus anciens que les pilotes qui les manœuvrent. Malgré un entretien régulier, l’obsolescence technologique rend ces appareils plus vulnérables aux pannes soudaines, augmentant ainsi le risque d’accidents mortels.
Mais certains estiment que le problème ne réside pas uniquement dans les équipements, mais aussi dans les tensions politiques au sein même de l’institution militaire. Les luttes entre les factions influentes de l’armée pourraient mener à des décisions précipitées concernant l’achat de matériel, voire à une négligence délibérée dans les opérations de maintenance et de modernisation. En l’absence de transparence, les véritables causes de chaque crash restent sujettes à des spéculations et des analyses sans réponses claires.
Que la cause soit l’obsolescence des équipements ou des manœuvres politiques en coulisses, le résultat est le même : une recrudescence des accidents aériens qui pose un sérieux défi à l’Algérie quant à la sécurité de sa flotte militaire et l’avenir de son aviation de combat.