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La Syrie refuse de libérer des soldats et officiers algériens ainsi que des éléments du Polisario : une preuve accablante contre l’Algérie et le Polisario pour leur implication dans le massacre du peuple syrien

ALDAR / Analyse

Le correspondant de la radio Monte Carlo à Damas, Adi Mansour, a révélé que le président syrien Ahmed Al-Sharaa a rejeté une demande du ministre algérien des Affaires étrangères, Ahmed Attaf, visant à libérer des détenus appartenant à l’armée algérienne et aux combattants du Front Polisario, capturés durant la guerre en Syrie. Si ces informations s’avèrent exactes, elles placent l’Algérie dans une position extrêmement délicate, en contradiction avec ses déclarations affirmant que son armée n’intervient jamais en dehors de ses frontières. Cela soulève également des questions sur le véritable rôle qu’elle joue dans les conflits régionaux.

L’Algérie a toujours insisté sur sa doctrine de “non-intervention”, mais la présence de militaires algériens en Syrie prouve le contraire et alimente les soupçons quant à la nature exacte de leur mission sur le terrain. L’Algérie faisait-elle partie d’un réseau international menant des opérations militaires secrètes ? Ou bien certaines de ses unités ont-elles été déployées comme force supplétive dans un conflit étranger ? Ces interrogations nécessitent une enquête internationale afin de révéler la vérité.

Quant au Front Polisario, qui a déjà été accusé de collusion avec des groupes terroristes dans la région du Sahel, il se retrouve aujourd’hui confronté à une accusation encore plus grave : celle d’envoyer ses combattants participer à des guerres étrangères. Si ces allégations sont confirmées, cela signifie que le Polisario ne se limite plus à être un simple mouvement séparatiste, mais qu’il est devenu un acteur actif des conflits armés transfrontaliers, renforçant ainsi les appels internationaux à son classement en tant qu’organisation terroriste.

L’implication de l’Algérie et du Polisario dans la guerre en Syrie pourrait avoir de lourdes conséquences. D’une part, l’Algérie risque de faire face à des pressions diplomatiques pour avoir violé la souveraineté d’un autre État et participé à un conflit sanglant. D’autre part, ces révélations pourraient amener la communauté internationale à reconsidérer la nature du Polisario, en mettant en évidence le fait qu’il ne s’agit pas simplement d’un mouvement revendiquant l’indépendance, mais bien d’une force militaire impliquée dans des conflits éloignés de son continent d’origine.

L’affaire n’est pas encore tranchée, mais ces fuites d’informations suscitent une vague d’interrogations sur le rôle réel de l’Algérie et du Polisario dans la région. S’agit-il d’un incident isolé ou bien d’une stratégie plus vaste mise en œuvre dans l’ombre ? Les prochains jours pourraient apporter de nouveaux éléments, mais ce qui est certain, c’est que ce scandale ternira l’image de l’Algérie et du Polisario sur la scène internationale et pourrait entraîner d’autres répercussions.

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